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All posts for the day décembre 15th, 2014

Suite de notre bilan de fin d’année avec la découverte du Best Of The Best Of 2014. Je vous rappelle qu’il s’agit du classement de synthèse des listes de fin d’année des plus grandes publications mondiales : Rolling Stone, Spin, Paste et Pitchfork (USA), NME, Q, Uncut, Mojo, Clash, Stereogum et The Guardian (GB), Les Inrocks et Magic (Fra), Mondo Sonoro (Esp), Rumore (Ita), Oor (P-B), Humo (Bel), Chartattack (Canada) et l’Australien Rip it Up .

Par ordre alphabétique de Actress à Young Thug & Bloody Jay, ce sont plus de 250 disques différents qui ont été classés. Un nombre nettement supérieur à l’an passé, ce qui prouve que contrairement aux idées reçues, 2014 n’a pas été quantitativement une moins bonne année que 2013. L’impression de baisse de la qualité pour cette année vient sans doute du fait que 2013 avait été particulièrement fournie en disques des plus grands artistes actuels (Arcade Fire, Arctic Monkeys et tant d’autres), muets cette année.

N°9 – APHEX TWIN – Syro (Septembre/Warp)

Dans son cas, on peut bien parler d’artiste confirmé. 15 ans après Windowlicker, Richard D. James fait son grand retour avec un sixième disque salué par tous. Personne n’en a fait son album de l’année, mais il figure en bonne place dans la plupart des bilans internationaux. Il est par exemple dans le Top 5 du NME, de Uncut et The Guardian.

On le retrouve encore plus habile que jamais à trafiquer ses symphonies ambient électroniques. Les drum-machines trébuchent et se dérèglent, les sons des claviers et ordinateurs sont brouillés et modifiés physiquement et électriquement, les voix (la sienne, celle de sa femme ou de ses enfants) sont hachées menu par une multitude de filtres . James a utilisé une montagne de 138 appareils différents (synthés, séquenceurs, samplers, tables de mixage, etc …) pour opérer ses bidouillages de chercheur sonore et donner toute sa liberté à sa créativité.

A l’évidence moins aventureux que par le passé, il se montre finalement plus abordable et parvient à trouver une forme d’équilibre entre l’aridité de la recherche de laboratoire et la sérénité de l’harmonie musicale.

Mon classement personnel du Zistor Top 10 maintenant :

N°9 – ALVVAYS – Alvvays (Aout/Transgressive)

A l’opposé du Best Of The Best Of, pas de valeur sûre cette fois, mais une véritable révélation. Celle de ce quintet Canadien, basé à Toronto.

Entré sur la pointe des pieds dans notre radio avec Adult Diversion en début d’année, ce fut surtout le gros coup de cœur de l’été avec l’attachante Archie, Marry Me. Divinement produit par Chad Van Gaalen, l’album est parfait, chatoyant collier constitué de dix perles toutes aussi adorables les unes que les autres. Dignes du meilleur de Phil Spector, ces mignardises de sunshine-pop célèbrent la voix sans complexe de Molly Rankin, enluminée par la reverb d’arrangements hérités des 60’s, mais qui possèdent aussi une petite touche C86 à la Shop Assistants qui nous plait bien.

Charmant et éternel.

Enfin n’oublions pas l’Année du Vanke, dont la sélection s’effectue à raison d’un disque par mois.

Aujourd’hui, retour en Février avec deux albums retenus : Anberlin Icon.

Pour ceux dont la mémoire flanche, la chronique de l’album est ici.

Et le deuxième : WITHIN TEMPTATION – Hydra

Et pour relire l’article les concercant, c’est que ça se trouve.