« Paradise » est le deuxième album de ce duo de Sheffield, ville industrielle et célèbre pour ses enfants du rock : Human League, Pulp ou les Arctic Monkeys.
A leurs débuts en 2007, ils étaient annoncés comme une réponse Anglaise aux White Stripes Américains. La comparaison semble surprenante, puisqu’à part la répartition du groupe avec une batteuse-chanteuse (la troublante Rebecca Taylor) et un guitariste-chanteur (l’hirsute Charles Watson) il n’y a pas beaucoup de points communs.
Il s’agit chez eux non pas de blues rock, mais plutôt d’un folk alternatif, avec une particularité : l’utilisation par Rebecca de percussions inattendues : bouteilles de verre remplies d’eau, cuillères, et même le dossier d’une chaise en bois …
Ces rythmiques spéciales amènent une touche sauvage voire rockabilly dans leur pop folk mélodique. Point donc de musique pour les couchers de soleil sur la plage ou les pubs pour voiture, mais une ambiance grinçante, dérangeante, qui déroute par ses pièges et fausses pistes. Leurs textes sont positifs, optimistes, et ne se prennent pas la tête. Leurs concerts sont drôles, pleins de rebondissements.
L’album est produit par Luke Smith, à qui on doit le somptueux « Total Forever » des Foals paru l’an passé. Il est publié chez Moshi Moshi, label de Bloc Party, The Drums ou Friendly Fires.
Voici la vidéo officielle de « If we’re still alive« , publiée hier !