En ce milieu d’été, le calme relatif des nouveautés musicales permet de s’intéresser à des groupes émergents moins connus. C’est le cas avec A GRAVE WITH NO NAME.
Derrière ce nom se cache le projet personnel d’Alexander Shields, musicien Londonien. Epaulé par plusieurs de ses amis en guests, Alanna McArdle au chant (Ides), Akiko Matsuura à la batterie (Comanechi) et Linda Jarvis (Echo Lake), il vient de publier son nouvel album baptisé « Whirlpool ».
On aime bien l’ampleur du son, sans concession, avec une basse sismique, des drum-machines robotiques et des tonnes de reverb. Les effets créés sur les guitares et les synthés évoquent les grandes ères de glaciation des années post-punk des eighties.
Et pourtant, il émane de « Aurora », premier titre publié de l’album, une harmonie et une émotion dans la mélodie et le chant qui nous touchent et nous emportent.
A la fois rétro et terriblement dans l’ère du temps.