C’est sans doute un effet secondaire du printemps, de l’abus de soleil et de la chaleur de ce week-end. Ou alors les prémisses de la Coupe du Monde de football qui se profile à l’horizon. En tout cas le résultat est bien là : un accès de paresse !
Pas la flemme d’écrire une chronique, non. Mais une paresse musicale, le besoin de se laisser aller et d’écouter des choses simples, qui ne prennent pas la tête. De la musique pas tourmentée et faite pour encourager l’hédonisme, parler au corps et non pas au cerveau.
Totalement en accord avec cet état d’esprit, voici le grand retour de Kasabian et leur Eez-Eh.
Pas de doute possible : voilà un futur tube de l’été, primitif et accrocheur qui devrait mettre le feu aux dance-floors des macumbas des quatre coins du monde. Un retour en grâce plutôt réussi pour Kasabian, qui ressuscitent le son de Madchester et créent la musique idéale pour accompagner les excès de boissons maltées et autres substances qui font rigoler dans les fêtes à venir.
Le groupe est un vieil habitué de nos chroniques. Il s’est formé en 1997 à Leicester, et constituait l’un des trois groupes en K qui devaient à l’époque prendre le contrôle du monde musical : Kasabian, Kaiser Chiefs et The Kooks. Et bien, hmm, 15 ans après on peut dire que les prévisions n’ont pas été couronnées de succès. Trois beaux exemples de lose avérée et des disques qui figurent dans le ventre mou de la Championship du rock (la D2 Anglaise).
Mais rien de grave ! Tom Meighan et ses petits camarades reviennent dans la lumière des projecteurs avec 48:13, cinquième album auto-produit par le guitariste du groupe Sergio Pizzorno, et qui parait le 9 juin chez Columbia, et qu’ils pourront défendre sur les scènes des grands festivals de l’été.
La sueur va couler dans les shorts et les maillots.
Déconneur et torride.