Vanke

Petula Clark

SUR LE CUL !!!

Déjà lorsque j’étais jeune, il y a de cela bien longtemps, je disais d’elle qu’elle était vieille et qu’elle faisait de la musique de vieux. Aujourd’hui que dire ? Et bien qu’il n’y a que les cons qui ne changent pas avis. Déjà pourquoi ai-je été jeter une oreille sur ce titre ? Oui pourquoi ? 81 ans, que devais-je attendre d’une artiste qui de toute sa vie d’artiste me faisait détester la musique qu’écoutait mes parents ? Et bien, comme quoi, avant de chroniquer les sorties discographiques du moment, nous jetons une oreille sur à peu près tout, dans la mesure de nos disponibilités bien sur, du shoegaze au easy-listening.

Je sais que  l’album dans son ensemble ne sera pas mon disque de chevet comme disait B. Lenoir, on y retrouve pourtant quelques reprises (d’Elvis à Lennon c’est vous dire) mais malheureusement très radio-crochet. Le cover d’elle même (Downtown) lui par contre est plutôt bien réussi si l’on arrive à oublier l’original qui vous trotte dans la tête car tellement entendu malgré nous jusque dans nos series télé préférées .

Par contre, avec ce titre « Cut copy me » tout change, c’est une perle. Je vous mets au défi lors d’un blind test entre potes de faire sortir le nom de Petula Clark. Pièce moderne très indie-rock, ce morceau aurait pu se trouver sur un disque de David Linch. Il est à la pointe du son et des postures vocales du lounge rock d’aujourd’hui.

Attention chef d’oeuvre !!!

Marble Sounds Live Concert @ Bruksel Live Atomium-5873

Deuxième album (ou troisième si l’on compte leur toute première production) et c’est déjà plus que phénoménal. La Belgique nous sort encore ici un super groupe. Pas assez connu déjà chez eux, d’après certains chroniqueurs du plat pays, alors que devrions nous dire, ici, en France , où si je ne me trompe pas, nous n’avons jamais vu ce groupe jouer dans notre beau pays.
Formé en 2007 par Pieter Van Dessel, alors membre avec Mathieu Gendreau de Plastic Operator, Marble Sounds (Pieter Van Dessel, Gianni Marzo, Christophe Vandewoude, Johan De Coster et Frederik Bastiaensen) a vite pris le dessus. Plus reconnu que son autre formation, c’est devenu un phénomène web chez nos amis belges. Des centaines de millier d’écoutes de leurs morceaux (si ce n’est pas le million) ont surpris jusqu’au leader du groupe qui ne s’attendait pas à ça. Un temps comparé aux Kings Of Leon ou à Turin Brakes, l’album « Nice is good » faisait plutôt penser à Notwist, Jonsi ou bien Surfan Stevens quelquefois. On se souvient aussi de cette fameuse reprise du « Bette Davis Eyes » de kim Carnes.
Nouvelle production et là visiblement ce nouvel opus est plus ambitieux, 10 titres qui nous font voyager en plein coeur de l’experience musicale de nos cinq compères, entre rock « country » (The summer of the sun), ballade fluette (Ship in the sand) et lamentations introspectives (The silent song). C’est un album qui devrait plaire gravement au Gator qui déserte un peu les chroniques, donc si vous appréciez les Gator’s Choices du soir vous apprécierez cet album.

Pour le souvenir …

Et pour la découverte …

Ca y est , le Vanke se réveille et après avoir passé un petit coup de peinture sur le site (et ce n’est pas terminé) le voilà de retour pour vous enchanter les oreilles (ou pas). Et pour son retour dans la Boite à Musique, c’est sur SUEDE que ses oreilles se sont arrêtées. Plus de 10 ans que nos compères n’avaient rien produit de neuf. Tiens comme DB ! Mais eux s’ils sont toujours aussi reconnaissables nous sortent un album qui est une véritable perle loin des chemins formatés « rock » bobo. Bon voilà, j’ai encore dit tout le bien que je pensais du dernier DB, à force je vais vous donner l’envie d’aller l’écouter.

Suede @ Brixton Academy

Quand on parle de Suede on entend directement le son qui déferla sur la Grande Bretagne après la vague punk et new wave, le son des grands Smiths, James, et consorts. Ce son, né de l’héritage des grands de la décénie précédente, que l’on retrouve dans ce sixième album du groupe. On les avait retrouvé en 2010 pour quelques concerts mais aujourd’hui c’est un véritable album que les londoniens nous offrent. Nos stars de la Britt pop des années 90 nous reviennent avec des titres ciselés aux millimètres, avec la voix de Brett Anderson, le chanteur leader, qui irradie de romantisme, de lyrique et d’élégance. Dix titres (12 avec les titres bonus) des plus agréables à écouter, et qui donnent de l’espoir à tous les rockers en herbe qui débutent aujourd’hui , à savoir qu’ils pourront être encore là dans trente ans si ils prennent exemple sur Suede.

En cadeau déjà le premier extrait de l’album (Barriers) en téléchargement gratuit et légal ici.

Et le deuxieme avec un clip en prime ci-dessous

Depuis quatre ans les Stereophonics n’avaient rien publié, hormis deux petits titres (« Violins and Tambourines » et « in a moment ») en prélude à ce nouvel album qui sort enfin (le 4 mars officiellement). La chose est entendue maintenant, ils signent là un grand retour qui devrait contenter leurs fans après le presque raté septième album qu’ils nous avaient fourni en 2009.

Ils ont mis un grand soin à la production de cet album avec un son irréprochable et un grand soin aussi pour les compositions. Le chanteur et quelque fois réalisateur de clip (Kelly Jones) a ce je ne sais quoi d’irrésistible dans la voix qui la rend si reconnaissable et si agréable à écouter et sur cet album, c’est vraiment le top.

Bien sur, ils se sont assagis depuis leur première production « word gets around » qui fut , je vous le rappelle, la première signature du Label V2 Music de Richard Bronson en 1997. Bien sur que la production est très léchée. Mais notre trio gallois (ils sont de Cwmaman) a encore la flamme qui leur permet de nous donner des titres aussi sympathiques que « In a Moment », « Indian summer » et dans un autre genre « Catacomb ».

Californie – Punk Rock – 1979 / 2013
Ils ont fait partie de mes premières émissions de radio en 1981 et ils sont toujours là avec toujours la même pèche. Et ce n’est pas un come-back car ils n’ont jamais arrêté. 34 ans de scène, de studio et de sincérité. Un nouvel album qui est juste égal aux autres, avec puissance et revendications.
Les pères et maintenant grand-pères de ce son surf punk de la côte ouest. Beaucoup de groupes leur doivent tout et peut être sans le savoir. Des morceaux toujours aussi courts et efficaces.
Bad Religion, vieux groupe ou groupe de vieux, ou bien les deux car je ne sais pas si je vous l’ai déjà dit mais aujourd’hui le rock (punk, …) a vieilli et ses fans aussi, les grand-pères aiment ce genre de musique bien que cela fasse encore quelquefois tache dans notre société politiquement correcte de le dire. Certains préfèrent encenser un D. Bowie qui nous sert une soupe formatée musique transgénérationelle pour supermarché. Ce n’est pas mon cas et je n’encense pas Bad Religion non plus, je dis simplement qu’ils me font plus réagir et plus plaisir à entendre aujourd’hui avec cet album que DB avec le sien. Qu’ils correspondent plus à mes goûts de « rocker » et que contrairement à d’autres ils ne visent pas le porte monnaie les CSP+ et des fameuses ménagères. Ils continuent simplement à gagner leurs vies en chantant ce qu’ils aiment.

Je ne peux écrire sur Praga Khan sans remonter dans le temps. Me retrouver dans la deuxième partie des années 80, en plein boum de la musique « made in Belgium », apparue grâce à un groupe nommé A Split Second, qui fut, un moment, de nos compagnons de route. C’est toute une histoire, très bien résumée ici, à lire absolument.

Deux grosses machines à produire des hits à l’époque, le trio Morton (alias Jo Casters de Poésie Noire), Sherman et Bellucci, et le duo Olivier Adams, Maurice Engelen (Lords of Acid / Praga Khan) pour les premiers c’est plus de 100 titres en 18 mois, titres qui tournaient grave sur tous les dances-floor de l’époque. Pour les seconds c’est le début d’une grande carrière bicéphale à la tête des deux groupes, l’un plutôt orienté Amérique du Nord (Lords of Acid) et l’autre Europe (Praga Khan).

Après ce petit précis d’histoire musicale belge passons aux choses sérieuses voulez-vous ! Lords Of Acid c’était dans notre Musical Box en janvier 2012, et bien aujourd’hui c’est l’autre face Praga Khan que je vous présente, avec ce nouvel Album « Soulsplitter ». Un mélange parfait d’euro electro beat et de mélodies, un mélange parfait de machines et d’instruments classiques, un mélange parfait d’underground et de hit parade, un mélange parfait de Dance et de Lyrique, bref un mélange parfait de culture musicale européenne continentale et pour vous en convaincre ce n’est pas un titre ni deux que je vous propose, mais un petit medley sampler de l’album complet. Ne vous en faites pas vous pourrez quand même déguster les titres en entier. Le radio progamm comportera le titre album « Soulsplitter » ainsi que « follow the sun » et l’album sera pratiquement programmé dans son intégralité dans le « Maxiton sound ».

Et pour terminer un commentaire issu de youtube concernant cet album qui aurait pu être écrit par Vanke !
– « I’ve been listening to the whole album since I got it about a week ago. It’s a fantastic journey! Makes me feel like I traveled through a thousand lifetimes by land, air and sea to arrive back to the beginning. Such a wide range of sounds and split emotions from the beginning to end. Like a full circle, complete and whole ! » –

C’est le quatrième album que ce « Great Escape » pour A Life Divided groupe allemand d’électro-rock-synth apparu en 2003 dans le paysage musical. Il est plutôt … plutôt … plaisant. Voilà, c’est l’adjectif que je cherchais, plaisant mais pas inoubliable et surtout très vite … lassant.

C’est dommage car A Life Divided fait très correctement son job. Jürgen Plangger, le chanteur, est plus que convainquant posant parfaitement sa voix sur ce qui pourrait devenir de véritables tubes. C’est efficace, rythmiques simples mais puissantes et, mécanique allemande oblige, le tout tourne à la perfection. Tout ceci lié avec une vraie production. Et bien malheureusement cela ne résiste pas à la ré-réécoute.

Mais il faut, dit-on, vivre le moment présent, alors dégustons avec plaisir ce bon gros hamburger qu’est « The Great Escape » et ne pensons pas trop à la faim qui va revenir plus vite que la musique. Nous aurions aimé quelque chose de plus consistant, de plus original, je ne sais pas mais moi j’adore le Big Mac !

Bye Bye Borderline ! Mais l’ont-ils été un jour « borderline » ? Nos compères de Zeromancer, groupe américano-norvégien (ou vice-versa) ont toujours composé et joué de façon linéaire, sans surprise depuis 2000. Mais, et il faut leur reconnaître ce fait, cela a toujours été bien fait avec une production bien léchée. Souvenez-vous de ce tube accrocheur et froid du début de leur carrière en 2000 « Clone your lover » extrait de leur premier album éponyme, ou bien de ce « New Madonna » adressé à on ne sait qui en 2004.

Et bien ce nouvel album en est la suite logique et sans surprise. La maitrise du son évoluant avec les années, c’est encore mieux, mais c’est toujours dans la même veine. Une chose est sure, les fans , dont je suis, ne seront pas déçus et j’en veux pour preuve l’extrait que je vous propose aujourd’hui dans notre Boite à Musique.
Entre rock-indus et néo-métal se trouve un groupe fédérateur qui nous livre ici après trois ans d’absence un album de dix titres plus qu’agréable. Alex Moklebust et ses acolytes, à défaut de frapper un grand coup, nous ont encore donné un album de haute tenue.

Tribes

Toujours un oeil sur ce groupe que nous vous avions fait découvrir il y a de cela de longs mois. Tout nouveau, tout beau ce single, premier extrait du prochain album programmé pour le 20 mai et qui aura pour titre « Wish to scream ».

Déjà les réflexions fusent , « ça sonne Rolling Stones« , « non, non, c’est le retour d’Oasis« , « et moi je trouve que c’est du Primal Scream« . Et alors ! Que cela ressemble à truc ou à machin on s’en fout, du moment que cela nous plaise et nous donne du plaisir.

Tribes, pour moi, c’est à la fois, l »histoire, le présent et le futur du rock. Ce son indéfinissable, avec ces mélodies tout aussi indéfinissables, qui nous font vivre d’indéfinissables vibrations, pour moi c’est l’essence même du rock’n’roll. Et Tribes baigne dans ce méli-mélo ! On reparlera de tout ça en mai pour la sortie de l’album, en attendant dégustez le single.

The History of Apple Pie at Hoxton Square Bar & Kitchen


Décidément j’adore !  Déjà présenté dans notre Boite à Musique il y a quelques temps, ce groupe, avec la sortie de ce premier album, nous fait vraiment plaisir. Album de la semaine dans l’antre du rock indé brittish (Rough Trade), ce qui n’est pas rien, cet album est en train d’user mon player MP3 sur lequel la touche repeat est maintenant bloquée sur le single « see you ».

Rough Trade

La bande à Stéphanie Min (chant/guitare) nous refait le coup du électricomélodic sound des 90’s. Critiques dithyrambiques de la presse rock anglaise pour ce groupe de 18 … mois d’âge. Nos oreilles aguerries ne peuvent que se vanter de vous l’avoir proposée avant tout le monde et personnellement je me garde cet « Out of view » pour le top ten de fin d’année 2013.

Un conseil, ne manquez pas l’un de leurs deux concerts chez nous (Paris et La Roche sur Yon) les 20 et 21 mars prochain. Encore une fois, on peut se demander pourquoi juste deux salles en France ont eu le nez (ou plutôt l’oreille) de programmer ce groupe …

Coheed and Cambria - Diamond Ballroom

Année de naissance officielle, 2001, mais 6 ans auparavant, déjà, nos compères opéraient sous le nom improbable de Shabűtie.
Le groupe prend le nom de Coheed and cambria lors d’une visite en France et s’accorde aussi que leurs albums à suivre seront tous des « concept album » comme au plus fort de la vague post 70’s.
Et c’est parti pour une carrière somme toute sympathique. 7 albums en comptant celui-ci (seconde partie du concept « The afterman » sorti un an plus tôt) et toujours une fidélité sans nom au style et au son du groupe malgré quelques changements de line up.

Coheed and Cambria !

Le type même de petit groupe survivant tant bien que mal de leur musique et publiant régulièrement des petites perles comme ce titre « Dark side of me ».
Le type même de petit groupe dont vous n’avez jamais entendu le nom mais qui vous fera entrer dans le cercle fermé des « hyper » si vous le citez.
Le type même de petit groupe qui vous fera simplement passer de bons moments musicaux et que vous garderez surement pour vous étant persuadé que vous êtes le seul à apprécier !

Hollywood Undead

« Swan songs » en 2008, « American Tragedy » en 2011 et « Notes from the Underground » en 2013. Deux compilations et 4 EP aussi, voilà un groupe plus que productif. Étiqueté Rapcore fusion voilà un groupe qui va un peu réveiller notre Musical Box car un conseil « We are » est un titre à écouter potars à fond. Comme à une époque on écoutait « Blitzkrieg Bop » (des Ramones) à potars à fond aussi, mais je vous parle ici d’un temps que les moins de 40 ans ne peuvent pas connaitre. J’adore cette puissance contenu dans le rapcore comme elle était contenue dans le punk rock des débuts. Le tour de force ici est le même que pour les Ramones, puissance certes mais aussi mélodie et ça ce n’est pas donné à tout le monde. Loin de moi l’idée de comparer ici un groupe mythique avec ces « petits jeunes » (lol) mais les ressentis qu’ils me donnent sont les mêmes, et ça j’adore car je rajeunis de 35 ans !!!
Un petit détail encore, les musiciens de « Hollywood Undead » jouent tous masqués lors de leurs concerts.

New Order - Sónar 2012 - Jueves 14/05/2012

Huit titres, hé oui, huit titres de New Order. Nouveauté sans en être tout en y étant, un peu compliqué ! Titres enregistrés lors des sessions du dernier véritable album de New Order, du temps où Peter Hook tenait encore la basse. Il était prévu que cet opus sorte en 2011 mais la rupture avec Hook et les tracasseries de copyright ont fait que cette sortie fut maintes fois repoussée, mais cette fois c’est la bonne. Depuis le 14 janvier, vous pouvez écouter ce mini album de New Order, et il s’agit surement de la dernière occasion d’entendre Peter Hook au sein de New Order, marteler sa basse comme il sait si bien le faire. Certains diront que ces morceaux sont du second choix, qu’ils ont été écartés de « Waiting for the Sirens’ Call » pour de bonnes raisons. Je ne suis pas d’accord ! Voilà, c’est tout … Oui je sais c’est un peu court comme argumentation mais cela me suffit, ce mini album est un vrai disque de New Order et en bon « fan » que je suis je l’aime déjà. Alors faites moi plaisir, écoutez le et aimez le aussi

Evermore

Encore un reliquat de décembre 2012. Evermore est un groupe Néo Zélandais basé maintenant en Australie. Une particularité de ce groupe est d’être composé de trois frères ; Jon, Peter et Dann Hume (comme les Bee Gees !). Leur première production date de 2004 et depuis les albums à succès s’enchainent. Paru en décembre dernier le quatrième a pour titre « Fillow the sun » et se situe dans la lignée des autres, c’est à dire très pop limite easy listening. Quoiqu’il en soit ce titre « Follow the sun » n’a rien à envier aux productions européennes de groupes comme Coldplay. Pour ceux qui trouveraient Evermore trop mièvre à leur gout je les autorise à passer à autre chose, mais qu’ils se souviennent que notre univers musical doit être le plus large possible pour pouvoir en apprécier toutes les facettes.

Saturnus

Rapidement, avant que les productions estampillées 2013 ne se déversent dans nos oreilles, une petite sortie de décembre dernier, dans un genre que je suis le seul à aimer au sein de notre Boite à Musique et je ne sais toujours pas pourquoi. Héritage des 70’s, de ma période cheveux longs et idées graisseuses, esprit de contradiction ou simplement ouverture musicale, les titres « Métal » apparaissent ici ou la dans les chroniques de Vanke et de par le fait tournent aussi sur le Radio Program.
Aujourd’hui, Saturnus avec un extrait du dernier album « Saturn in ascension ». Sur les routes depuis 1993 on ne peut pas dire qu’ils soient de toute première jeunesse et ils ne nous ont fourni en 20 ans que cinq albums ceci peut être à cause d’un line-up assez fluctuant. Toujours est-il que je vous invite pour vos rêveries musicales hivernales à poser vos oreilles sur ce titre « Wind Torn » émaillé de superbes solo de guitares avec une voix caverneuse à faire rougir Andrew Eldritch des Sisters Of Mercy. Un titre plus qu’honorable extrait d’un album qui mérite d’être écouté.

Blink-182 performs at The Cosmopolitan in Las Vegas, NV

Les meilleurs voeux du Vanke à tout ceux qui fréquentent les pages de notre Musical Box.

2011 fut l’année de la création, 2012 celle de la montée en puissance, 2013 sera celle de l’explosion ! Si, si, www.themusicalbox.fr fait déjà partie de votre univers musical et nous espérons bien que notre « web-radio-chronique » touchera d’autres auditeurs en nombre en 2013 tout en restant totalement gratuite. D’ailleurs si vous nous suivez, c’est que vous aimez notre esprit, et si vous nous aimez alors faites nous connaitre autour de vous, c’est le plus beau cadeau que vous puissiez nous faire pour 2013. D’avance merci !

Un grand merci à Zistor pour ce décompte de fin d’année qui nous a permis de faire un point sur cette année musicale 2012 et qui vous a accompagné dans les deux dernières semaines de décembre.

le 28 septembre 2011, ce fut ce groupe qui me permit une de mes premières chroniques dans The Musical Box. Et rebelote en 2013 avec un EP (deuxième de leur carrière après They Came to Conquer… Uranus en 1995) qui a la particularité d’avoir été concocter sans intervention extérieure au groupe et enregistré sans contrainte artistique ou autre. Uniquement disponible en format digital cet EP « Dogs eating dogs » sonne comme un renouveau du groupe, pas forcément dans le son ou la musicalité mais dans la cohésion d’un projet vraiment muri et bati ensemble. Et comme la chronique du 20/12/12 de Zistor le précise Blink-182 reste une  référence pour un bon nombre de groupes actuels. Adieu 2012, vive 2013, voici un bon EP pour passer le cap.

Nightwish

C’est tout neuf (pas le groupe, la capture video), ça date du 10 novembre dernier, c’est chaud comme la braise, c’est à mille lieux de l’univers musical de Zistor, et ça ne plaira surement pas à tout le monde.
C’est Nightwish, live chez eux à Helsinki, point d’orgue de leur tournée européene, concert mémorable. Le gros son, les belles chanteuses, et un fond de folklore, quand c’est bien joué, ça m’a toujours fait craquer. Donc, maintenant que que vous ai dit ça, vous vous douter bien que je n’ai jamais été insensible à la carrère de Nightwish. Depuis sa formation en 1996 à Kitee dans le fin fond de la Finlande jusqu’à la parution de leur dernier opus « Imaginarium » en 2012 en passant par le départ rocambolesque de leur chanteuse historique Tarja Turunen en 2005.
Pour ceux qui sortiraient de leur grotte et qui ne connaitraient pas ce groupe, la qualification de Metal Symphonique néo Gothique serait un résumé pratiquement parfait de leur musique, et si vous voulez en savoir plus le site officiel francophone vous délivrera une biographie plus que complète ici.
En tournée européenne en cette année 2012, il ont donné trois concerts en France au printemps dernier (Paris, Lyon et … Nantes). Cette vidéo est le petit cadeau du groupe avant leur tournée américaine. Ca tombe bien c’est bientot Noel !

Comme c’est dur de reprendre une activité normale après avoir profité un maximum de son temps. Un peu décalé le Vanke mais avec encoe plein de Zic dans les valises. Alors comme le temps nous est compté et qu’une bonne écoute vaut mieux qu’un long discours on va se la faire « à la louche » comme le dit si bien le titre de cet article.
Une série de petites choses qui sont très intéressantes et qui vont venir un peu renouveler la playlist de journée, tout au moins en ce qui concerne les sélection « Vanke ». Pas de bla-bla et beaucoup de son, 3, 2, 1 top départ …

THE GOOD NATURED – 5 HT

SUGAR ARMY – Summertime Heavy

RUSH MIDNIGHT – Crush

RACE HORSES – My Year Abroad

BORN BLONDE – Signs of Fear

KATE BOY – Northern Lights

Et hop, un pack de six titres pour le prix d’une chronique sur notre Boite à Musique. Oui vraiment fatigué le Vanke, un bon coup de news dans la playlist et un appel à vos avis sur ces différents titres dans les commentaires, ça sert à ça aussi le net, à être interactif. Je compte sur vous. Vous aimez ? Vous n’aimez pas ? Vous avez des avis ? Alors partagez …

Genesis 72

A l’heure où je vais disparaitre de vos ordinateurs pendant une petite dizaine de jours, je ne voulais pas vous laisser dans l’ignorance et je voulais aussi vous donner le temps de digérer ce monument de la musique dite pop pendant mon absence.
Tout d’abord, j’espere que vous avez apprécié la petite jonglerie des mots pour le titre puisque mon post d’aujourd’hui est sur : Genesis – The Musical Box.
Je suppose que la plupart d’entre vous connait Genesis mais malheureusement pas comme vous allez les voir ici.
Formation pratiquement originale si on oublie les premiers balbutiements (qui reconnait Peter Gabriel au chant ?), première télé hors d’Angleterre et grand morceau puisque quelques années plus tard il allait donné son nom à une webchronique/webradio que vous connaissez bien. Ce titre tiré de l’album « Nursery Crime » a été celui qui m’ouvrit la porte de la musique Pop et Rock en ces débuts d’années 70 et qui fut la génèse de toutes mes aventures musicales (radiophoniques et autres). Alors simplement essayez d’écouter ce grand moment musical avec les oreilles d’un ado des années 70 en oubliant le Genesis des années 80/90 et vous aurez aussi peut être la même révélation que moi à l’époque.

Wintersleep _DSC0117xx.jpg

Oups !!! J’étais un peu passé à coté !

Sorti cet été, l’album de Winersleep m’a un peu échappé, mais comme la nature est bien faite après quelques pirouettes il m’est retombé entre les mains ou plutot entre les oreilles et là, bingo, je ne l’ai pas loupé. Wintersleep, pour ceux qui ne connaissent pas, c’est un groupe canadien, de Nouvelle Ecosse plus exactement (Halifax ça vous dit ?). Sur les routes depuis 11 ans avec un line up plutôt stable, ils nous ont donné jusqu’à maintenant quatre albums aussi sympathiques qu’inégaux. Représentant type de la scène canadienne du moment, ils sont capables de morceaux très intimistes comme « Smoke » ou « Saving song », ou bien plus  électriques et éclectiques comme avec « Rapture » et « Hum ». De cet album de la maturité j’ai choisi les deux derniers titres cités pour vous permettre de vous faire votre propre idée.

Tamaryn

Skygaze, Shoegaze, Darkgaze, Psychedlica, Dreampop ! Les gros mots sont lancés …
Ride, Cocteau Twins, Slowdive, My Bloody Valentine, Chapterhouse ! Les comparaisons aussi …
Et si vous écoutiez tout simplement. Originaire de Nouvelle Zélande mais basée à San-Fransisco notre gentille vocaliste réalise, entre 2009 et 2012 quelques productions avec et en compagnie de connaissances du moment (4 singles et 1 EP) jusqu’à aujourd’hui où sa première véritable production apparait sur le catalogue du label « Mexican Summer ».
Des compositions qui tiennent debout, une voix ethérée du plus bel effet, et c’est reparti pour un tour dans les comparaisons évoquées plus haut. Le mieux je crois c’est d’y jeter une oreille. C’est sur, ce n’est pas le plus inventif des albums parus dernièrement mais à défaut de renouveler le genre (lequel au fait ?) çà a au moins le mérite de le faire vivre. Peut être trop typé pour plaire au plus grand nombre, cet album est digne de figurer dans TheMusicalBox, et bien sur de tourner sur la radio. Et je ne peux que vous souhaiter un bon plongeon dans les lymbes humides et mélodiques de Tamaryn.

Placebo - Taubertal 2012

Je me suis longtemps questionné, devais-je vous parler ou non du dernier EP de Placebo ? Je l’ai écouté et réécouté, encore et encore pour finir par penser que non cet EP n’aura pas sa place dans notre Boite à Musique. Mais, ensuite je me suis dit que cela était très dur pour le 4ème morceau présenté dans cet EP, car lui est vraiment très très bon. Alors à l’heure où la musique s’achète à la pièce, économisez vos € ou vos $ et procurez vous uniquement ce « I know where you live ». Il y a tout le meilleur de Placebo dans ce titre, la voix, les mélodies, le sombre et l’intensité, la puissance et une super production sonore. Pas de long discours dithyrambique, quand c’est bon, c’est bon, mais malheureusement seulement sur ce titre. Mais un titre, pour moi, à classer dans le top 3 du groupe !

World's End Girlfriend

Attention, voilà la suite ! Air de famille , consanguinité ? En tout cas très proche. World’s End Girlfriend est le nom du projet mené par Katsuhiko Maeda compositeur et musicien multi-instrumentiste.

Lui est né à Nagasaki (ca ne s’invente pas !). Il a été abreuvé par toute sorte de musique, de la plus traditionnelle à la plus avant-gardiste en passant par la collection de musique classique de son père et ses compositions s’en ressentent. Il a tout digéré et nous donne à écouter des oeuvres qui dans leur style unique nous surprennent jusqu’au plus profond de notre être.

Il y a un point sur lequel tout le monde peut tomber d’accord c’est que ses productions sont des bijoux mélodiques. En 2009, il composa la musique du film Air Doll de Koreeda Hirokazu qui fut présenté au festival de Cannes et qui lui permis de se faire connaitre internationalement. Autre musique de film en ce début d’année avec et maintenant un EP que vous découvrez ici. A découvrir aussi un magnifique site (http://www.worlds-end-girlfriend.org/).

Kashiwa Daisuke

Ca y est, il a pété les plombs le Vanke. Qu’est ce que c’est que ça ? Il le sort d’où ? C’est pas du rock … J’en passe et des meilleurs, je crois que mes oreilles vont siffler. Et le pire c’est que vous allez en reprendre une dose dans mon prochain post.

Voilà, vous commencez à me connaitre, je suis très curieux et je suis capable de faire un grand écart musical. Et bien c’est gagné, je passe d’un post sur Ben Moody à un post sur Kashiwa Daisuke avec une aisance qui frise la correctionnelle. Mais qui est ce ? me direz vous. Et bien notre musicien du jour est né à Hiroshima (!) et avant d’être artiste solo depuis 2004 il avait officié dans diverses formations de rock progressif. Que fait il ? Une musique ambient electro progressive post rock très proche du groupe que je vous proposerai dans la prochaine chronique, World’s End Girlfriend. Ce jeune homme n’est pas sans rappeler à mes oreilles un certain Ryuichi Sakamoto qui, il y a déjà longtemps, avait les honneurs de la programmation de feu « La Gueule du Loup » émission de radio aujourd’hui passée à la postérité. Premier album en 2006, puis un second en 2007 avec seulement deux morceaux d’une demi-heure chacun le troisieme album qui suivit en 2009 servit de pretexte à une tournée qui passa par l’Europe.

Aujourd’hui sort April #19 toujours dans la même veine mais encore plus introspectif. Découvrez la video, mettez la en pleine écran et concentrez vous sur le voyage interieur que va vous faire vivre la musique qui l’accompagne. Vous ne reviendrez pas de ce voyage intact.

Balthazar

Il y a de cela un an, Zistor attirait votre attention sur ce groupe. Aujourd’hui, c’est mon tour de vous parler de Balthazar. Leur provenance, vous la connaissez si vous êtes un fidèle lecteur, la Belgique et Courtrai (Kortrijk) plus précisément. A quelques encablures de la frontière française mais en plein territoire flamand. Atmospheres magiques et sombres, avec quelquefois des effluves de Kasabian mais toujours originaux, leurs titres nous apportent rêveries, méditations et réflexions musicales. Décidement la scène belge nous surprendra toujours (en bien). De passage en France courant novembre (du 20 au 28) avec comme point d’orgue un set à la Cigale le 27 nov. En résumé et pour faire rapide, procurez vous ce nouvel album (Rats) et achetez un billet. C’est chaudement recommandé par la boite à musique qui vous offre ci-dessous un premier extrait de ce bijou.