On pourrait appeler ça un super-groupe, vous savez un groupe formé de membres officiant aussi dans d’autres groupes et qui se retrouvent pour prendre plaisir à jouer (et gagner aussi un peu leurs vies). On a déjà connu ça auparavant. Mais pour ceux là, on aurait gravement dit : improbable
Et bien non, on retrouve donc notre Ben Moody (Evanescence, We Are The Fallen) avec Dave Buckner (Papa Roach) et le chanteur Lukas Rossi (RockStar Supernova) pour un projet au doux nom de The Halo Method. Un album qui sort cet automne et qui est bien teinté « Hard Rock Goth Métal Alternatif ». Avec ça, vous avez déjà une idée de la sonorité de ce dit album. A priori, Ben et Dave se sont rencontrés par accident par le biais d’amis d’amis, il firent un « jam » pour rigoler un peu et trouvèrent que ce serait du gâchis s’ils ne travaillaient pas ensemble. Après discussion sur quelle voix allait porter leur projet, le nom de Lukas Rossi émergea de lui même. Ben et Lukas se rencontrèrent à Nashville et le courant passa de suite, si bien que le jour de cette rencontre 3 titres virent le jour. Le leitmotiv du groupe est « do what we want to do, how we want to do it ». Le résultat est, ma foi, très satisfaisant, dans le style évoqué plus haut, nous sommes au USA, dans le Rock US et pas dans la Pop, ni l’Indie. Premier extrait de cet album tout brulant, the Beauty and the Beast, la question est : Qui est « The Beauty »
Vanke
Petite chronique à tiroir avec, je vous préviens de suite, un deuxième volet demain.
Pour les personnes qui s’intéressent un tant soit peu à la musique rock nord-américaine, le sieur Ben n’est surement pas un inconnu. Pour les autres un petit retour en arrière d’une dizaine d’années nous fait retomber en pleine épopée Evanescence et à la découverte en Europe et en France de ce groupe qualifié de Gothique Néo-Métal. Quelques titres tubesques qui doivent plus au génie musical d’un certain Ben Moody, compositeur, arrangeur, producteur et guitariste du groupe qu’à la chanteuse, certe interressante mais peu charismatique Amy Lee. Donc un jour, pour des raisons qui lui sont propres, notre ami Ben quitte le groupe en pleine tournée et se fâche à jamais (???) avec la dénommée Lee.
Et là, c’est le drame … Evanescence perd tout à coup beaucoup de son âme et d’inventivité dans sa musique. Le groupe évolue vers un nouveau line up et mettra de nombreuses années à retrouver de sa crédibilité. Pendant ce temps là on retrouve notre Ben au milieu de la scène ricaine, soit pour écrire, soit pour arranger, soit pour produire ou même être le musicien de luxe de toute une série d’artistes de tout bord (Avril Lavigne, Kelly Carson, Anastacia, Lindsay Lohan, …). Il crée le groupe We Are The Fallen (clin d’oeil au titre du premier véritable album d’Evanescence) avec Carly Smithson qui sortira un bon album en mai 2010.
Cela ne l’empêche pas de travailler dans ses projets solo, et pour rappeler à tout le monde que le compositeur d’Evanescence c’était lui, il sort un « cover » de My Immortal qui, réarrangé, fait oublier l’original. Il est là juste en dessous
De même avec le « Everything Burns »
Des adaptations qui change l’image du personnage, qui par le look qu’il arbore laisserait penser que le gros son graisseux du métal est la seule chose qu’il connaitrait. Non, Ben Moody est un personnage multifacette qui a dédié sa vie à sa passion, la musique et qui surprend par son éclectisme.
A suivre, dans la prochaine chronique, le nouveau cheval de bataille de Ben, son nouveau groupe, The Halo Method.
Ca y est, c’est ma 100ème.
Petit à petit, j’y suis arrivé, moi aussi et cela correspond au 1 an de notre Musical Box., double anniversaire en somme.
Zistor, plus prolifique que moi vous avait présenté pour sa 100ème son groupe incontournable dans son mausolée du rock, et bien maintenant c’est mon tour. Alors, avant de jeter un coup d’oeil sur les publications qui sont en dessous, essayez de deviner quel groupe je vais mettre à l’honneur. Il y a quelques années de cela mon n°1 aurait été U2 car leurs trois premiers albums (pépite de son rock) bercèrent ma jeunesse et façonnèrent ma vision de la rock music des années 80. Mais ainsi va la vie, leur succès planétaire a eu la peau de leur authenticité, et a plombé leurs chances de rester dans ma mémoire comme Le groupe, d’ailleurs je ne me déplace plus depuis longtemps à leurs grands shows qui, la plupart du temps, se vivent par écrans géants interposés, la vision du DVD sortant après chaque tournée suffit alors amplement à me satisfaire.
Non, aujourd’hui le seul groupe encore capable de me faire déplacer par delà les mers et les frontières pour aller vivre un de leurs concerts c’est … The Mission. Les aficionados du Vanke avaient trouvé depuis longtemps, pour les autres je les excuse.
le 15 septembre dernier j’était au 02 Arena de Birmingham pour participer à une grande fête pour moi, 26 ans plus tard je revivais ce qui fut un grand moment de ma vie de jeune adulte, un concert de The Cult et de The Mission et de plus en compagnie des même potes de l’époque.
Le 1er épisode de cette petite histoire eut lieu le 29 janvier 1986. La rupture entre Wayne Hussey et Andrew Eldritch à peine consommée, le premier part avec le bassiste Greg Adams en claquant la porte et fonde Sisterhood qui participe de suite à la tournée de The Cult alors en plein succès (que nous rencontrâmes avant le show pour une interview mémorable destinée à l’époque à notre émission de radio). Le concert de Nantes au Salon Mauduit est leur 6ème, le groupe, déjà très au point, joua tout le premier album et ce fut enchanteur. Pour la petite histoire, Sisterhood devenu entre temps The Mission fut programmé aux Transmusicales de Rennes le 10 décembre 86.
26 ans ont passé entre ces deux photos, je suis toujours « fan » et ils sont topujours là. Même si il y a eu des hauts et des bas. Même si pendant un petit laps de temps The Mission n’était plus que Wayne Hussey seul. Ils sont de nouveau là, ensemble (seul le batteur a changé) pour nous jouer lors de cette dernière année tous les meilleurs morceaux que le groupe ait pu produire.
Il n’y a pas de film qui sort sur eux ces temps-ci, mais tout simplement un double DVD + CD live de cette tournée des 25 ans. Intitulé sobrement « Silver », comme leur jubilé, vous pourrez (re)découvrir le groupe dans son jus, sur scène avec une complicité entre les membres que je pense non feinte et une authenticité qui fait défaut à beaucoup d’autres groupes.
Au passage si vous ouvrez bien les yeux au timecode 0:23 vous apercevrez votre serviteur dans la foule. C’est toujours jouissif de se dire, et de pouvoir dire, que l’on y était ! Pour l’instant l’histoire n’est pas terminé car Wayne Hussey a annoncé que suite à ces retrouvailles le groupe travaille en vue d’une sortie d’album l’an prochain (fin 2013)
Ci dessous deux morceaux de The Mission, un live de 2004 d’un titre rarement joué en public mais qui est des plus émouvant, et le morceau le plus connu du groupe « Butterly on a wheel » dans une version remixée suivi de la version originale.
Là, c’est sur, la playlist va prendre un peu de graisse (grace !).
Là, c’est sur, Vanke est bel et bien revenu, le gros son il aime. Donc obligatoirement, il devait nous présenter ce nouvel album des Three Days Grace. Officiellement, il sort le 2 octobre mais il traine déjà dans nos oreilles.
On replace un peu le décor. Métal, Canadien, alternatif, gros son … Formé en 1995/1997 (oui, ils nous avaient fait un faux départ sous le nom de Groundswell à l’époque) notre quatuor écume la scène indie métal et néo-métal nord américaine depuis lors. Comme tout bon groupe qui commence à marcher sur ces territoires lointains, ils passeront par la case Bande Originale de film/série ce qui augmentera un peu leur notoriété, mais l’Europe est encore un espace sauvage pour eux, bien qu’il existe un noyeau de fans. Dont moi, oui j’aime, et donc j’en parle dans ma chronique. C’est très loin de la pop-rock de Zistor et je subodore qu’il n’appréciera pas ce nouvel album à sa juste valeur, mais justement comme je le disais en intro, je mets un peu de grâce (graisse !) dans la playlist.
Enfin ! Le retour ! La renaissance ! La pépite ! Ils étaient attendus, après l’épisode J.O. et l’hymne officiel, nos compères ne pouvaient, ne devaient décevoir.
Et hop ils nous sortent du chapeau ce sixième album. Enfin du chapeau c’est vite dit car à l’automne 2011 la majorité des titres étaient déjà écrits et que cet opus a été enregistré début 2012 à Los Angeles. Il sort aujourd’hui, fin septembre dans toutes les régions du monde, avec chose rare une pré-sortie en streaming gratuit et illimité sur le net, afin que nous puissions nous faire l’oreille avant d’investir dans notre petit rond de plastique digital pour les matérialistes ou dans nos fichiers « Flac ».
Je crois que cet album va vous contenter que vous soyez fan de la première heure comme les autres. On y retrouve tout ce qui a fait le succès de Muse et même plus : la dose de Queen, la pincée de U2 (Bellamy l’avoue lui même lors des interviews), et maintenant la touche d’electro. Une petite nouveauté, la découverte de la voix solo de Christopher Wolstenholme, première chanson écrite et chantée par lui dans l’histoire du groupe me semble-t-il. Artistiquement auto-produit par le groupe, je ne peux que vous encourager à l’écouter et surtout ne partez pas avec l’a priori que Muse est maintenant devenu un produit commercial formaté, vous auriez tout faux. Ce genre de groupe saura encore, un bon moment, nous surprendre agréablement.
6ème titre de l’album, « Follow me » tout de suite dans notre Musical Box.
Hello à tous, le retour de Vanke sur les chroniques de notre bien aimée Musical Box. De grandes aventures cet été loin des claviers et loin de vous chers lecteurs/auditeurs mais comme les bonnes choses ont toujours une fin … Au passage un grand merci à B. Zistor qui a tenu la barraque avec grandeur et dignité cet été.
Je ne vais pas revenir dans la fureur et le bruit, ça se sera pour plus tard. Juste un petit coucou aujourd’hui avec un morceau qui bercera, je suis sur, vos premières nuits d’automne. Sea Wolf, pour ceux qui ne connaitraient pas, est un groupe qui nous vient de L.A. et emmené de main de maitre par Alex Brown Church. Première signature en 2007 après avoir enregistré diverses démos avec Phil Ek (Band of Horses, The Shins, Fleet Foxes). Le groupe signe aussi un titre de la Bande originale de Twilight 2 « The Violet Hour ». Bref aujourd’hui un sextet qui tourne avec Lisa Fendelander (claviers), Theodore Liscinski (basse), Joey Ficken (batterie), Nathan Anderson (guitare) and Joyce Lee (violoncelle) et qui vous sort des perles comme ce « old friend ». Une guitare éthérée qui vous berce, une mélodie chant plus que sympathique servie par une voix juste et bien posée, et un refrain qui vous envoute juste le temps de vous empêcher de vous assoupir. Ce titre est l’un des plus beaux de la rentrée pour ceux qui aiment le style indie folk/pop. A déguster sans modération
Eté quand tu nous tiens !
Il nous permet de traîner chez les disquaires, virtuels ou non, pour nos séances de rattrapage. Nous essayons tant bien que mal, tout au long de l’année d’écouter un maximum de sons afin de vous en proposer une sélection sympathique, et dans le lot il y a bien sur des oublis. On passe à travers, inconsciemment ou non, et puis le temps va si vite que le seul moment « calme » qui nous permet de revoir tout ça c’est l’été.
Donc voici Get People, leur musique nest pas révolutionnaire mais elle est simple et efficace. Electro dream pop planante qui vaut quand même le coup que l’on y revienne. De la pop électronique, avec un beat qui reste en tête c’est juste ce qui nous faut pour accompagner nos reveries de saisons.
Dans la lignée des groupes qui montent en flêche ces derniers temps, je vous présente aujourd’hui MONET avec ce mini-album « The Chase ». Ils nous viennent de Bury ST Edmunds UK et cela me fait un petit pincement au coeur car c’est la ville de mon premier voyage en Angleterre, échange scolaire oblige, il y a de cela bien longtemps. Mais ça vous n’en avez rien a faire et je vous le concède.
Bref, ce mini album n’est pas ce qui propulsera le groupe au firmament, mais c’est à n’en pas douter les bases d’un avenir qui devrait être rose pour nos jeunes gens. C’est plutot impressionnant pour une première sortie et le collectif (musical) est bien en place comme dirait un entraîneur du ballon rond. Il manque un petit peu d’épaisseur sur ces quelques titres qui sont malgrés tout plus qu’honorables.
Avec un peu plus de caractère dans les prochaines productions, histoire de se démarquer un peu plus de la concurrence, le potentiel qui nous est présenté ici devrait éclater dans les prochaines sorties.
Un groupe à suivre donc, même en ces périodes estivales.
En attendant l’album, pour fêter les J.O. de Londres, et pour faire parler les critiques (ho la la qu’est que cela ressemble à du Queen ….) et bien j’ose. J’ose vous présenter ce single honirique et héroique de Muse. On attendra la rentrée pour chroniquer l’album à venir et vous dire tout le bien (ou le mal) que l’on pense de Muse et de sa demarche artistique…
C’est l’été et on va aller explorer le fin fond de la power pop made in USA.
Voilà un titre que je n’ai pas cherché, que je n’ai pas pisté avec le dernier moteur de recherche à la mode mais qui est simplement venu à moi par le biais du mail de contact de la webradio. Ni une, ni deux, je pars à la recherche d’informations sur Damian Wyldes
Découverte du site plutôt kitch et pas forcément intéressant, ou l’on apprend que le jeune homme nous vient du Texas et qu’il a déjà commis un album (« The Hope Album »), une musique de film, et que ses productions sont aussi en espagnol. Je ne sais pas pourquoi son staff ou lui s’est intéressé à notre Musical Box mais la moindre des choses était d’écouter ce qu’il nous avait envoyé. Et donc après avoir effacé la mauvaise impression que m’avait laissé son site et ses productions précédentes, je vous propose ici son titre qui est pour l’été le genre de petite chose que je laisse entrer dans mes oreilles. Très pop, très sucré, très easy listening, bref très hollidays.
Je ne vais pas l’encenser, mais je trouve que dans le genre c’est plutôt bien fait. Une bonne intro, une basse qui vous fait dodeliner gentiment et une voix bien posée. « Killing me » est un morceau construit très classiquement qui est efficace. On oublie le clip, et on se concentre sur la production très propre mais sans fioritures du morceau. Tout çà lui donne son ticket d’entrée dans la Boite à Musique pour cet été. Et vous qu’en pensez vous ? J’attends vos commentaires histoire de lui faire remonter ce que nos lecteurs/auditeurs en pensent.
Salut les kids, me revoilà ! Assez discret ces derniers temps, c’est reparti pour un tour. Voici le temps des beaux (?) jours et des petits morceaux sympathiques qui vont bercer notre été. Une petite news au hasard, Kyte ! Des petits anglais qui nous viennent du Leiceistershire. Trio composé de Nick Moon (non aucun rapport avec l’autre) au chant, de Tom Lowe (rien à voir avec Nick) guitare et claviers, et de Scott Hislop à la batterie. Un premier album en 2008, puis deux productions en 2009 et 2010 et voici donc dans vos oreilles leur nouvel opus « Love to be lost ». Estampillé post-rock et shoegaze, c’est bien a mi chemin de ces deux qualificatifs que notre groupe se situe. Le travail avec John Goodmanson (Nada Surf, Blonde Redhead, Los Campesinos) au Robert Lang Studios a porté ses fruits et cet album est une petite pépite prête à ensoleiller nos oreilles.
Non, je ne renoncerai jamais !
Je suis de cette génération qui a vieilli avec U2. Il fut une époque où jouer un titre de U2 en radio était pratiquement subversif pour les oreilles du grand public, heureusement depuis de l’eau a coulé sous les ponts.
Aujourd’hui c’est plutôt le contraire. Les « rockers » en sont plutôt à dénigrer le groupe et à dire du mal de la bande à Bono (oui je sais, elle est facile) qu’à encenser leurs productions. Et bien, je crois qu’il y a un juste milieu. Je ne peux passer à coté de la sortie d’un nouvel album de U2 fut-il un enième Live. Cadeau fait par le groupe à ses fans (ce sont eux qui ont choisi la setlist) ou nouveau tiroir caisse pour nos irlandais ? Je vous laisse choisir selon votre sensibilité, mais je tiens à dire que très peu de groupe au monde peuvent aligner autant de morceaux de si haute tenue que U2.
Dans cette setlist, il y a un morceau qui n’était pas à l’époque destiné à passer à la postérité et qui 20 ans plus tard ressort de la sélection opérée par les fans. « Ultra Violet » est pour moi un des titres les plus intéressants du groupe et je suis heureux qu’il figure dans ce « U22 », ce qui me donne l’opportunité de le glisser discrètement dans notre Musical Box.
On ne vous présente plus Linkin Park. Groupe de rock alternatif et néo-métal Californien, emmené par Chester Bennington (chant), et composé de Mike Shinoda (chant, rap, guitare et claviers), Brad Delson (guitare), Dave Farrell (basse), Rob Bourdon (batterie) et Joe Hahn (platines, effets et mixage).
C’est devenu maintenant une institution, on attend le nouvel album et l’on critique, ou non. « Il est mieux que celui d’avant », « C’est devenu commercial », « moi, je préférais quand … », etc, etc.
Chester a affirmé que cet album serait : « du point de vue lyrique très sérieux avec une approche plus directe de la politique, la religion, et d’autres sujets à forte controverse ». Il nous a aussi dit « qu’ils avaient appris à écrire sur ces choses-là et qu’ils s’attendent d’ailleurs à des réactions très vives et contrastées ».
Donc le voilà cet album, et votre serviteur vous dit simplement « préécoutez-le ! ». Et suivant votre sensibilité achetez les titres qui vous plaisent sachant que les morceaux sont si différents que le tout n’est pas homogène et que suivant les facettes de Linkin Park que vous aimez votre réaction sera différente, on n’aborde pas un « Until it breaks » comme un « In my remains » ou encore comme un « Skin to bone ». Je vous propose ici « In my remains » , deuxième morceau de la tracklist qui est pour moi le morceau le plus enchanteur à mes oreilles car suivant pour moi une structure musicale qui correspond vraiment au groupe et à son histoire musicale.
Souvent surnommé le groupe le plus bruyant de New-York les APTBS comme on les nomme ne sont pas plus bruyants que d’autres, quoique. Très influencé par des groupes comme Jesus and Mary Chain ou encore My Bloody Valentime qui firent les grandes heures de La Gueule du Loup, émission radiophonique culte s’il en est, les APTBS ne renient vraiment pas leurs influences.
Sur scène cette réputation d’être loud n’est pas usurpée mais dans leurs productions discographiques ils sont aussi très fins. Noisy but pop pourrait très bien être leur slogan. Ils se sont inventés un son bien à eux. La voix d’Oliver Ackermann, sombre et pénétrante nous porte régulièrement à la limite des grandes interprétations de Ian Curtis, mais surtout le plus du groupe ce sont les guitares, ou plutôt les sons de guitares. Ackermann (ex Skywave) est aussi manager d’une compagnie fabriquant des pédales pour guitares, ceci explique peut-être cela. Un peu de bruit (mélodique) dans cette Musical box pour nous (vous) réveiller un peu, c’est ce que je vous propose. A écouter à fond, sans modération et sans pitié pour vos voisins !
Un gros coup de flemme, un manque de temps, une expérience, et si vous me disiez ce que vous en pensez (en commentaire).
Finalement c’est aussi fait pour ça l’interactivité. Alors à vous de jouer et critiquez moi cet album de Metric. Sachez simplement que pour moi déjà sa présence dans la Boite à Musique veut dire que j’apprécie.
Sympathique interview ici.
Jesca Hoop est une artiste qui va me permettre de faire le contrepied à mon post précédent. Ici pas de campagne de presse étouffante et pas d’articles jusque dans le moindre journal de province, alors que l’album ‘The House That Jack Built’ soit bien plus qu’honorable. Oui mais c’est parce qu’elle n’a rien fait jusqu’à maintenant me direz-vous ! Là encore, on voit l’importance des média car notre Jesca n’est pas tout à fait une inconnue, reprenons …
Née en Californie, bercée par la musique folk traditionnelle, elle n’a pas attendu bien longtemps avant de proposer en 2003 une démo à la station de radio sud californienne KCRW. Enregistrée à la maison avec les moyens du bord (4 pistes) cette démo fut énormément passée sur les ondes de la radio sus-nommée car un de ses programmateurs s’en était entiché. C’est Tom Waits lui même qui l’a poussée à écrire ses morceaux car notre belle fût un moment la baby sitter non pas de Tom mais de sa progéniture. Un petit parrainage plus tard et des commentaires sur la musique J. Hoop plus que sympathiques : « la musique de Jesca Hoop, cest comme se baigner dans un lac en pleine nuit » (!), voici que tout s’enclenche. En 2009 elle déménage vers l’Angleterre direction Manchester avec les encouragements de Guy Garvey (chanteur/guitariste d’Elbow et producteur radio sur la BBC), en 2010 elle tourne en ouverture de Eels aux US ainsi qu’en UK en 2011. Fin 2011 elle accompagne Peter Gabriel en tant que choriste dans son US New Blood Tour. Voilà pour l’histoire.
Le disque c’est simplement de la très bonne pop comme on l’aime ici dans notre Musical Box, petite rythmique sautillante (comme sur le morceau proposé ci-dessous) belle voix bien posée, et mélodies agréables que vous chantonnerez surement sous votre douche. Le clip officiel de « Born to » est réalisé par une certaine Anna Gabriel, hé oui la fille de Peter, le monde du rock est décidément petit. Le seul souci pour notre artiste c’est qu’elle ne s’appelle pas Patty ! Sinon elle aurait en plus la « presse » avec elle…
Alors là, on tombe vraiment dans le troisième âge du rock. Je vous avais fait grâce de la daube sortie par notre Iggy « je ne sais plus quoi faire pour qu’on s’interresse à moi » Pop, mais aujourd’hui je vais quand même vous proposer l’album de Patty. Oui Patty, celle qui à partir de 75 (1975) et pendant quelques années m’a accompagné dans mes premières errances rock’n’rollesques.
Et bien figurez vous qu’elle produit encore notre chère Patty, notre Line Renaud du rock. Expédions tout de suite la critique de l’album car, bien que sur un site dédié à la musique, ce n’est pas forcément cela qui me fait écrire aujourd’hui. C’est de la musique, plutôt pas mauvaise que je peux aimer écouter de temps en temps en mémoire à ce qu’elle fut et cela s’arrête là.
Ce qui me fait bondir c’est le ramdam autour de ce disque ni bien ni mal. Si vous tapez sur vos moteurs de recherches préférés « Patty Smith Banga » vous allez avoir un tas de lien vers des critiques dithyrambiques et cela seulement parce que c’est Patty. Regardez ici ou ici ou encore là et c’est encore plus drôle et révoltant. 3 journaux en ligne différents et 3 fois le même article. Je ne vais pas plus loin cela m’énerve. Il faut de la présence médiatique si l’on veut vendre, alors bravo les attachés de presse vous avez réussi votre coup sur cet album. Et carton rouge à la « presse » qui est capable de publier plusieurs fois le même article dans des journaux différents. Dites moi, c’est pour amortir les frais ou quoi cette méthode ? Si cela continue il n’y aura plus qu’une seule ligne de pensée culturelle dans notre beau pays. Et pendant ce temps nos amis rockers des 70’s devenus Bobos des 10’s (tiens on a changé de siècle !) vont courir acheter cet album car il est bien accueilli dans toute la presse …
Premier album du groupe depuis 2005, sept ans d’attente mais ça en valait la peine. Le premier extrait « Tonight » était disponible depuis le mois de mars, il était plutôt orienté electro dance et était déjà sympathique mais peut être pas digne de figurer dans notre playlist, quoique ! Les retrouvailles avec le producteur historique du groupe (Ian Catt) qui nous balaye les oreilles avec ses mélodies interstellaires depuis 1991 sont réussies. Huitième album du groupe cet opus est teinté à la fois de mélancolie et de gaitée interactive, de beats dansants et de paroles nous amenant parfois à réfléchir. Cet album est ce que j’attendais d’un groupe comme St Etienne. Nos deux compères Stanley (Bob) et Wiggs (Peter) ont, comme à l’accoutumée, ciselé un petit bijou d’electro pop mélodique. La voix intemporelle et si chaude de Sarah Cracknell fait le reste.
Je suis ici très loin d’un groupe comme The Foreshadowing que je vous ai proposé il y a quelques temps, mais c’est mon point fort (ou faible diront certains); l’éclectisme musical est ma marque de fabrique. Je vous propose ici le titre d’ouverture « Over the border » qui, si vous ouvrez bien vos oreilles, vous raconte toute une histoire qui pourrait être la mienne, la votre, celle de votre pote …
Je crois que je vais encore faire réagir mon compère Zistor !
Qui se souvient de Killing Joke ? Un des groupes le plus important de la période new wave/post punk du début des années 80. Il fut en son temps une référence, capable d’influencer nombre de groupes des 90’s (Nirvana, Soundgarden, …).
Au fait ça ne vous rappelle rien ce titre ???
Et oui, ça ressemble gravement au « Comme as you are » de Nirvana mais avec quelques années d’avance (plagiat ???)
Jaz Coleman le leader des Killing Joke fut surement aussi à l’origine de la reconnaissance des Sugarcubes embryonnaires s’appelant alors Theyr qu’il fréquenta assidument lors des ses séjours islandais en 82 et qu’il poussa à l’exil londonien.
Le groupe disparut plus ou moins des radars à partir de 1995, il réapparaît dans la deuxième moitié des années 2000. Quelques productions depuis mais surtout la reformation du line-up original en 2010. Et puis, 32 ans après la naissance du groupe ce nouvel album sobrement intitulé « MMXII ». C’est le 14ème sous le nom de Killing Joke et ce n’est pas, loin de là, le plus mauvais.
D’abord c’est du Killing Joke, ce son, cette marque de fabrique on la retrouve sur « Primobile » que je vous propose ici, et finalement sur tous les titres de l’album. Compositions très inspirées, pas forcément innovantes, mais très talentueuses. Chaque titre a un potentiel énorme, on pourrait les qualifier de tube, rappelez vous « Love like Blood » hymne intemporel de plusieurs générations de « post punker », et bien cette sensation ressort de pratiquement tous les titres de cet album.
Vous allez me dire, « ça c’est l’avis d’un vieux nostalgique qui retrouve le son de sa jeunesse », et bien écoutez vous même et donnez moi votre avis dans les commentaires.
C’est vrai qu’ici dans notre boite à musique on est plutôt du genre à aller chercher des news, avec peut être le défaut d’être un peu trop pointu quelquefois, quoique ! Mais en vieux briscards du rock que nous sommes avec Zistor, on aime non seulement replonger nos oreilles dans les titres de nos favoris des années ancestrales qu’étaientt les années 80/90, mais aussi voir ce qu’ils sont devenus nos groupes favoris.
Quelquefois ils sont simplement disparus, ou séparés puis reformés, ou pseudo reformés, quand il ne reste plus qu’un seul membre qui aime à faire vivre le nom, il arrive aussi qu’ils aient continué leur petit bonhomme de chemin loin des projecteurs et qu’ils soient toujours là dans un petit coin de la rockosphère.
Et puis de temps en temps un grand plaisir nous est fait, au hasard d’un concert ou d’une sortie surprise, comme ici avec ce EP de Public Image Limited. Un Lydon qui a pris quelques années, comme nous tous d’ailleurs, mais qui continue à être l’empêcheur de « conformiser » en rond. Les plus jeunes d’entre vous devront sans doute aller faire un tour ici pour savoir qui est ce fameux Lydon, ce qui ne serait sans doute pas le cas si j’utilisais son pseudonyme de la grande époque Johnny Rotten.
Ce nouvel EP donc, première vraie production depuis la reformation de 2009, est vraiment une bonne surprise. 56 ans et toujours la même pêche, oui c’est vrai physiquement il a quand même pris un coup de vieux mais dans la tête il est toujours animé par sa foi en la musique. Une basse toujours omniprésente, LA voix de Lydon, une guitare hululante à souhait voilà donc avec « One drop » un morceau que l’on ne peut qu’aimer dès la première écoute dans la lignée de « Rise » ou de l’ironique « This isn’t a love song ». On attend donc l’album avec impatience.
Il y a un mois et demi je vous proposais le single préfigurant l’album en téléchargement gratuit (remontez quelques posts en arrière pour réécouter « Lucifer »).
Aujourd’hui ça y est, l’album est là depuis le 21 mai et ma foi il ne déroge pas à la règle, c’est bien du Cult. Je ne vais pas vous resservir la soupe et vous avez tous très bien compris que ce groupe, malgré les aléas du rock’n’roll circus, est un de ceux que je place dans mon Panthéon personnel. Deuxième titre extrait de ce nouvel album, je vous propose donc ce « For the Animals » qui se rapproche plus de la période fin 80’s début 90’s que le précédent single et pour moi c’est un plus. Bon dieu que j’aime la voix de Ian, que j’adore le jeu de guitare de Billy et que j’apprécie des morceaux comme ce « For the Animals ».
Imaginez quelque chose entre Muse et Iron Maiden, et bien vous venez de trouver Lapko. Voilà dix ans que nos amis finlandais écument les scènes du grand nord mais aussi du Canada et des USA. On se souvient de leur très très bon album « A new Bohemia » en 2010 avec entre autre deux titres plus que sympathiques (« I shot the Sheriff » et « New Bohemia ») et bien ce nouvel album est dans la lignée.
Mlaja (Guitares, chant), Nordberg (basse) et Heikkonen (batterie) nous offrent ici un album équilibré surfant avec les influences évidentes de leurs membres. La vague les mène, de-ci de-là, du heavy avec des parties de guitares héroïques au cold avec des breaks et des nappes de synthé dignent des grandes heures de la newwave (Gallows). Une belle voix de hardrocker, une production avec un bon relief et surtout dans la structure des morceaux une inventivité à toute épreuve comme dans « River Venom » le titre que je vous propose en écoute immédiate. A sortir du lot aussi « Girls say yes » et « Love is sick and wrong », plages 9 et 10 de cet album d’un groupe qui gagne à être écouté si vous ne le connaissais pas.
Attention quand même, ce n’est pas de la pop de printemps comme dirait mon copain Zistor mais plutôt un OSNI (Objet Sonique Non Identifé) survitaminé.
Allez moi aussi j’ai droit au petit bonbon acidulé. Rien à voir avec ce que je vous propose d’habitude mais ça doit être Zistor qui déteint sur moi de temps en temps. Voici un album qui pourrait être la bande son de vos petits barbecues de périodes estivales. Deux jeunes filles qui poussent la chansonnette dreampop sous le soleil de Californie, rien de mieux comme tableau pour illustrer une soirée cool et agréable entre copains/copines.
Nos deux naïades ne sont pas jumelles du tout par contre elles sont belles et bien soeurettes. Chelsea et Justine Brown ont poussé à Riverside, Orange County, Californie et depuis toutes petites elles voulaient créer un groupe et jouer du rock’n’roll. Et bien voilà, c’est chose faite, l’une à la batterie, l’autre à la guitare, et les deux au chant. depuis 2008 elles nous bercent les oreilles avec leur pop harmonique inspirée 60’s. Tout juste vingt ans et déjà sur la route pour jouer live leur petites compositions. L’album éponyme est sorti il y a déjà deux mois et demi, mais je vous le propose quand même car à l’approche des beaux jours ça fait du bien.
Qui a dit que je n’aimais pas les groupes de filles ? Et pour vous le prouver j’en remets une petite couche avec un « vieux » morceau du groupe que je viens de (re)découvrir et sur lequel je craque carrément.
Ils sont canadiens, de Vancouver, et se sont formés en 2004. Après plusieurs péripéties ils arrivent à sortir un premier album indépendant en 2006. Cette production et surtout les concerts qui suivirent leur permirent d’attirer l’intérêt d’une major et ils signèrent ainsi avec Universal.
Deuxième album en 2009 (« Against the grain ») et là malgré un beau succès pour un jeune groupe, il se font virer de chez Universal sous prétexte de mauvaises ventes. Toujours est-il qu’en ce printemps 2012 un nouvel album est là, mais si les deux membres fondateurs Crispin Earl (Chant) et Eric Schraeder (Guitare) sont eux aussi toujours là, le groupe a perdu deux de ses membres dans l’histoire.
« Divide the Blackened Sky » est un album de post-grunge (ou nu métal) classique sans grande originalité mais avec quand même quelques moments intéressants. Le son est bon, bien travaillé, les compositions n’ont rien de transcendantes mais sont quand même dignes de cette vague musicale que l’on a connu avec des groupes tels que Linkin Park ou Limp Bizkit. Un titre ressort ici du lot (« Bitter End ») et vous pourrez juger par vous même de mes propos précédents. The Veer Union est pour moi l’exemple type du groupe besogneux qui arrive un peu après la bataille mais qui arrive quand même à nous faire vibrer bien qu’ayant un gout de « déjà vu ».
















