Découverte ébouriffante. Après un single plutôt facile d’accès qui a enchanté notre été (« up up up »), Givers présentent leur premier album « In light ».
Et effectivement ils risquent de se retrouver dans la lumière des projecteurs d’ici peu. Quelle audace !
On retrouve chez eux un mélange de musique d’inspiration Africaine avec du rock indé plus électrique, à la manière de Vampire Weekend. Mais la comparaison s’arrête là, parce que les Givers vont beaucoup plus loin. Des morceaux d’une longueur interminable truffés de syncopes avec changements de rythme imprévisibles, rebondissant en un dixième de seconde d’harmonies vocales célestes à des passages très noisy joués à une vitesse effrénée, puis à un rythme rumba-rock Congolais.
Originaires de Louisiane, ils sont sans doute marqués par l’influence allumée et multiculturelle de la Nouvelle Orléans où ils résident. Chaque chanson contient en elle même une quinzaine de thèmes musicaux différents. On est loin de la structure couplet/couplet/refrain habituel. Certains passages auraient même pu figurer sur des disques de jazz-rock des seventies (Gong ça vous dit quelque chose ?). Mais sans aucune prétention : c’est un groupe généreux et festif, qui a tout donné sur ce premier album.
Ne résistez pas, acceptez cette offrande et laissez vous porter par cet incroyable disque. Difficile d’en sortir un seul extrait. Alors allons y pour le deuxième single : Meantime !