Retour aux news, avec même des very good news : le nouvel album de Frankie Rose.
Il s’agit d’une chanteuse de la scène rock branchée de Brooklyn, jusqu’ici connue pour ses participations au sein de Vivian Girls ou Dum Dum Girls, groupes à guitares, orientés garage-rock.
Elle a désormais planqué les guitares et sorti les synthés pour écrire les petites merveilles d’electro-pop qui ornent ce magnifique « Interstellar », sorti chez Slumberland Records.
C’est son deuxième album solo, après Frankie Rose & the Outs en 2010. Exit les effets de réverb à outrance de ce premier album, nous voici désormais face à un disque de pop encore assez expérimentale, mais qui réussit à quitter les studios de répétition et les clubs undergrounds de New York pour éclater au firmament de la voute céleste. L’émotion est toujours là, à la base de l’écriture de Frankie, mais elle parvient à la projeter sur un grand écran en technicolor.
La production y est pour beaucoup, avec le juste ton entre electro indie et pop mainstream, ce qui n’est jamais facile à trouver. L’artisan de ce succès est Michael Cheever, alias « Le Chev », qui a déjà travaillé avec Passion Pit, et apporte son aide à la réalisation du disque.
Pour vous faire une idée, voici une bonne illustration avec « Interstellar » premier morceau et titre-album, avec une intro très douce qui commence avec des nappes célestes de synthé, puis apparait une voix bidouillée et filtrée par des effets (Laurie Anderson sort de cette chanson ..!), puis au bout de 1 minute 15 c’est parti : une rythmique de batterie avec un son de cathédrale pour un hymne de pop entêtante, scandée par le chant tout en mantras mélodiques et ensorcelants de Frankie.
Mais surtout, n’en restez pas là et essayez d’aller jeter une oreille sur le reste de l’album vous ne serez pas déçus. Un vrai bon disque à découvrir …