Cette chronique du jour est dédiée à tous ceux qui trouvent nos articles et découvertes trop stéréotypés et convenus, ou les groupes que nous vous dévoilons déjà vus et entendus …
Car avec GAGGLE, nous ouvrons notre case « original et inattendu » !
Cette joyeuse bande iconoclaste constitue une chorale féminine de 21 (oui oui vous avez bien lu : trois fois sept !!!) jeunes filles. Formées en 2008 à Londres autour de Deborah Coughlin, elles se situent à des millions de kilomètres des girl-groups sucrés à la Spice Girl – Bananarama. Ici c’est plutôt l’ambiance « rrriott girls » féministes, post punk et et provocatrices. Elles sont tout de même parvenues à se faire virer du festival de Reading.
Elles arborent un look guerrier et coloré, à l’image de leur musique : des textes hyperengagés psalmodiés dans de jolies mélodies, soutenus par une musique expérimentale, hip hop indu et hilarant qui rappelle parfois les excellents Sleigh Bells ou Bjork. Rythmique assez lourde qui propulse leur chur à voix multiples, judicieusement produit, et des paroles qui parlent d’économie et d’aliénation, d’amitié ou d’amour avec humour et irrévérence (par exemple attacher les mecs pour les aimer avant de les balancer dans la rivière, cool …).
Leur album « The mouth of the cave » sort le 4 juin prochain chez Transgressive Records.
Attention à cette déferlante bariolée de sorcières de carnaval ….