Aujourd’hui, voici un personnage décalé et iconoclaste comme on les aime tant dans notre MusicalBox : Amanda Palmer.
Issue de la scène arty New Yorkaise, celle que l’on surnomme parfois Amanda « Fucking » Palmer est en effet une artiste multicarte : auteur-compositeur, performer, pianiste, chanteuse, mais surtout provocatrice diplômée.
Dès son début de carrière, elle s’est située dans une démarche artistique sans concession, visuelle et outrancière. Au sein des Dresden Dolls, duo fondé avec le batteur Brian Viglione entre 2001 et 2008, elle élabore une formule cabaret-provoc, qui habille Kurt Veil d’une façade punk et polissonne.
Puis Amanda opte pour une carrière solo sous son propre nom, ou en duo au sein de Evelyn Evelyn.
Mais elle n’a jamais rangé au placard son tempérament de feu, comme en témoigne les nombreux conflits dans lesquels elle s’est retrouvé impliquée.
A la suite d’un désaccord avec son label RoadRunner au sujet d’une vidéo où elle voulait dévoiler son ventre, elle devient très rancunière et multiplie les déclarations, chansons engagées et les campagnes virales sur le net jusqu’à obtenir de quitter le label. Fâcherie avec la censure aussi, après une chanson baptisée « Oasis » qui conte les tourments d’une fan du groupe Mancunien victime d’un viol. Ou encore avec Katy Perry dont elle a utilisé la chanson « I kissed a girl » dans un sketch pro-mariage homosexuel …
Et la voici encore au sein de la tourmente, avec le clip de « Want it back », qui a déchainé les foudres de la censure, pour quelques images de sein dénudé.
Au delà de la polémique, nous apprécions bien cette pop rock enlevée, pétillante et sauvage, qui, dans un monde ouvert d’esprit et juste, aurait pu faire un excellent tube de l’été.
Pas vraiment du côté des censeurs, nous vous proposons bien entendu la version non censurée de ce clip par ailleurs très réussi !