Après avoir célébré notre première année d’existence hier, c’est reparti vers de nouvelles aventures musicales, avec aujourd’hui la découverte de GRASS HOUSE.
En tapant ce nom, les moteurs de recherche envoient sur le site d’une auberge de jeunesse au Japon ! Auberge peut être pas, mais jeunesse certainement : ce groupe nous renvoie à nos années de jeunesse avec un blues rock sec, noir et rocailleux qui ressuscite les années 70 de Captain Beefheart ou les 80’s de Nick Cave et Birthday Barty. Quant au Japon … Pas du tout : c’est un quatuor Anglais. Liam Palmer et Steven Dove, guitaristes, sont originaires de Driffield, bourgade du nord est de l’Angleterre. Ils émigrent à Londres et fondent Grass House avec Ross Hall et Nicholas Jones, à la batterie et à la basse.
Le groupe est récent et n’a jusqu’à présent sorti que deux singles « A Cradle, A Short Breath » et « Faun’/’The Breeze » en 2011. Un album est en préparation, produit par Jim Anderson (Cold Specks, Anna Calvi, 2:54). Voici le premier single qui en est extrait : « The Boredom Rose », sorti sur le tout nouveau label indé Dancing Coins.
Grass House cite en guise de références musicales Captain Beefheart, mais aussi Lou Reed et Jonathan Ritchman. Tout à fait cohérent chez ce groupe qui n’hésite pas à franchir l’Atlantique pour jouer une Américana tendue et émotive, teintée de l’ambre du houblon et des noirceurs de la fumée de trop de cigares. Une déclinaison en mode western de The National ou Fleet Foxes, avec qui ils partagent l’amour des barbichettes …
On succombe vite à leur « The Boredom Rose », à l’ambiance lyrique et incantatoire, propulsée par la belle voix grave de Liam Palmer, et qui en plus s’avère être le tube idéal pour vociférer dans la grisaille de l’automne et des jours qui raccourcissent.