Pas dactualité ni de nostalgie pour « Tarzan » : CHEATAHS est bel un bien un groupe de rock, Anglais, et na rien à voir avec la femelle chimpanzé espiègle de ce monument télévisuel de notre enfance. Dailleurs lorthographe diffère dun « a ».
Cest un tout nouveau groupe, récente signature de Wichita (We Cheetah ?), chez qui ils viennent de sortir un premier single très convaincant : «Sans E.P ». Et quand on connaît les perles de ce label (Bloc Party, First Aid Kit, Best Coast, Dodos et tant dautres) forcément la curiosité saiguise.
Cheetahs résident à Londres, mais constituent un quartet cosmopolite : un Allemand, Marc Raue (drums), un Canadien, Nathan Hewitt (chant, guitare), un Anglais, James Wignall (guitare, chant) et Dean Reid, un Americain (basse, chant, et producteur du disque). A ne pas confondre non plus avec Cheatah, obscur groupe Australien de la fin des 70s, ni avec The Cheetahs, groupe de Birmingham des années 60. Il semble aussi exister un autre Cheatahs Londonien. Pas simple tout ça
Leur création remonte à deux ans, quand Nathan et James, qui sétaient rencontrés 6 ans plus tôt à Camden décident de faire de la musique ensemble et recrutent Dean qui arrive de San Diego et Marc qui lui vient de Dresden. Après tout senchaine vite : leur premier E.P, « Coared », autoproduit, sort en juin, vite remarqué par le NME. Et lintensité de leurs concerts leur permet de séduire Wichita qui les signe dans la foulée.
Sur « Sans E.P », « The Swan » est vraiment irrésistible, une chanson rugueuse aux accents de noisy pop 90s, héroïque et ambitieuse, avec des sons de guitare érigés en un mur du son tonitruant, distorsion réglée à fond à la manière de Nirvana ou My Bloody Valentine, déclinée pourtant dans une atmosphère psychédélique moderne et bien dans lair du temps de la hype Londonienne (Palma Violets). Mais tout ne repose pas sur le son, et il ne faut pas oublier la qualité des harmonies vocales, à la fois puissantes et terriblement mélodiques.
Vous lavez compris : une très belle découverte