Comme les journées raccourcissent et que les nuages s’amoncèlent en Europe, profitons-en pour nous rendre dans lhémisphère sud, en Australie, pour profiter de l’été austral, mais aussi de cette belle découverte : SAN CISCO.
Scarlett Stevens (original : une fille à la batterie !), Jordi Davieson (chant et guitare), Josh Biondillo (guitare) et Nick Garner (Basse) vivent à Freemantle, sur la côte ouest de l’Australie.
Ce sont des copains des années lycée qui on ont commencé à jouer ensemble fin 2009, puis sorti leur premier E.P « Revolver » en 2011, salué immédiatement par les rock-critiques locaux, en particulier la radio Triple J qui leur décerne le « 2011 award for best new music ». Et c’est maintenant le premier album baptisé tout simplement « San Cisco » (ils le clament haut et fort : rien à voir avec la ville de San Francisco). Il est paru chez Fat Possum (Black Keys, Dinosaur Jr, Band of Horses).
Ils s’inscrivent dans une inspiration « pop lo-fi » mais leur gamme musicale a beaucoup plus d’ampleur. De la pop très festive et ensoleillée comme chez Vampire Weekend (« Golden Revolver »), fraiche et acidulée à la B52’s (« Awkward ») ou alors carrément givrée comme sur ce « Wild Life » étonnant qui réalise l’union illégitime de Sleepy Jackson et de Mgmt : une chanson à la mélodie irrésistible et enfantine, avec des arrangements psychédéliques et hallucinés.
En plus elle est illustrée par un clip étrange qui a le mérite de répondre à la fin à la question culte du « Holy Grail » des Monty Python : « What can we do with witches ? BUUURRRRNNNN !
Quatre Aussies qui pourraient bien mettre le feu à l’ensemble de la planète rock …