J – 2 avant le grand lancement de notre BEST OF 2012. Frappez les tambours ! Faites chauffer les SMS et les réseaux sociaux pour nous faire connaitre auprès de vos amis, car à partir de samedi nous publierons les grands résultats du TOP 10 de 2012, établi à partir d’un long travail de calcul et d’analyse des résultats des Best of 2012 des grandes revues indés mondiales. De la France aux Etats Unis, des Pays Bas à l’Espagne, en passant bien sûr par la fameuse presse Anglaise, vous saurez tout sur les 10 véritables albums de l’année reconnus par les meilleurs rock critiques mondiaux. … Angoisse et suspens !
En attendant, il nous faut terminer les chroniques 2012. Nous avions commencé l’année de manière paisible, alors pourquoi ne pas la finir de manière iconoclaste et provocatrice ? Par exemple avec FIDLAR.
Ce joyeux gang noisy et punk arrive à vitesse supersonique de Los Angeles. Leur premier album baptisé sobrement « Fidlar » sortira en fevrier 2013, chez Wichita. Il ne s’agit pas que d’un pétard mouillé pour faire du bruit en cette fin d’année. C’est aussi un des groupes les plus cités parmi ceux qu’il va falloir suivre pour 2013, de part et d’autre de l’Atlantique.
Fidlar, c’est Zac Carper, chanteur et guitariste, Brandon Schwartzel à la guitare et les deux frangins Elvis et Max Kuehn à la guitare et la batterie. On entend parler d’eux depuis un an environ, après deux premiers E.P « DIYDUI » en 2011 et « Don’t try » en 2012.
Ils ne font pas vraiment dans la dentelle. C’est du punk-garage rock bruyant et sans concession, brut et primitif, avec des textes qui hurlent l’ennui urbain, noyé dans les excès de bière ou de cocaïne. Il faut préciser que leur patronyme vient de l’acronyme de « Fuck It Dog, Life’s A Risk » : poésie et philosophie ne sont pas vraiment au programme ! Comme influences ils citent Green Day, Offspring ou Blink-182, mais on retrouve dans leur mélange de sauvagerie musicale et de mélodies inspirées par le spleen et la colère l’héritage des Buzzcocks, épicé par la coolitude et le soleil de L.A.
Allez : pas la peine de faire une dissertation sophistiquée sur Fidlar. Ce n’est pas vraiment pas leur tasse de thé. Le mieux est encore de les écouter et de les apprécier. Enjoy !