Chic ! Encore des nouveautés ! Voici « Pollen », le nouvel album de WAVE MACHINES.
C’est un groupe qui m’avait séduit dès son premier single en 2008 : « The Greatest Escape We Ever Made », un morceau groovy et triste avec une nonchalance et une classe incroyables. Rappelez vous :
Ces quatre garçons dans le vent viennent … de Liverpool of course ! Tim Bruzon , le chanteur arbore fièrement la moustache et joue accessoirement guitare et synthés; Il est épaulé par Carl Bown (Guitare, Basse), James Walsh (Claviers, Samples, Percus et clarinette !) et Vidar Norheim le batteur.
Formé en 2007, le groupe a vraiment décollé avec son premier album en 2009, « Wave If You’re Really There ». Un concentré de funk extra terrestre avec une succession de titres pour faire virevolter la boule à facettes : « I Go I Go I Go », « Punk Spirit » et LE tube « Keep The Lights On », sexy en diable, au tempo ralenti qui organise la rencontre improbable de Human League avec Mgmt et les Bee Gees …
Depuis trois ans, on n’avait plus vraiment entendu parler d’eux, et leur histoire semblait finir dans un trou noir de l’espace pop-rock Anglais, avec de nombreuses autres météorites explosées en plein vol.
Et puis surprise surprise ! Ils ré-apparaissent dans la lumière des projecteurs de l’actualité. D’abord avec un single il y a deux mois, « Ill Fit », qui reprend exactement là où ils s’étaient arrêtés : sur le bord du dance floor épuisés, à six heures du matin, avec en bande son un funk lent et poisseux joué par des synthés vintage qui couinent. Prince fricote avec Kraftwerk. Très réussi :
Et finalement, voilà l’album « Pollen », qui sort le 21 janvier chez Neapolitan. Il a été mixé par Lexx, le producteur de Bjork et Arcade Fire. Et le résultat est là : Wave Machines sont de retour, totalement en phase avec l’air du temps , essaimant encore leur funk futuriste electro et mutant, avec notamment Tim Bruzon qui incendie le dancefloor avec sa voix de fausset, comme sur « I Hold Loneliness », nouveau single au midtempo à la fois sensuel et déroutant.