Viiite ! Dépéchons nous de vous faire connaitre ce groupe avant que le monde entier ne se les arrache. Courteeners viennent de Middleton, dans la banlieue de Manchester. Et leur album « Anna » est en train de prendre son envol vers le sommet des charts . Chronique d’un probable succès planétaire et d’audiences assurées dans des stades bien remplis…
Et dire que j’avais acheté sur leur site il y a cinq ans « Cavorting » et « Acrylic », leurs deux premiers singles auto-produits, dans l’anonymat le plus complet à l’époque. Désormais beaucoup d’eau a coulé sous les ponts et leur cote est largement montée au fil de deux précédents albums « St Jude » en 2008 et « Falcon » en 2010.
Leurs débuts étaient très indie-rock avec de lénergie et des guitares en avant à la Arctic Monkeys. Mais désormais on change de registre : Liam James Fray (guitare/chant), Michael Campbell (drums), Daniel Craig Moores (guitare), et Mark Joseph Cuppello (basse) se font les porte-drapeaux d’un rock ambitieux porté par des hymnes destinés à faire se lever les mains dans le public des plus grands festivals. Ils ont bien digéré le rock héroïque des années 80, redevenu très tendance, et nous rejouent une version moderne des guitares de U2 avec des gimmicks à la Two Door Cinema Club, qui tissent leur toile autour de la voie grave et solennelle de Liam Fray, dont la métamorphose par rapport aux premiers albums est assez bluffante.
Aucun doute n’est permis : ils vont cartonner sur toute la planète rock et feront sauter aux beaux jours les corps de dizaines de milliers de festivaliers partout dans le monde, mais aussi sans doute le compte en banque de leur maison de disques …