Je vais devenir le spécialiste des « vieux » (entendez « vieux groupes ») si cela continue !
C’est vrai que régulièrement je vous parle d’une reformation ou d’une réapparition de tel ou tel groupe des 80’s/90’s ayant ainsi survécu aux années 2000.
Aujourd’hui c’est un peu particulier car il s’agit de groupes français, fer de lance d’un mouvement des « last 80’s early 90’s » (comme disent les anglais) que l’on a connu de près car soutenu et produit en concert dans notre bonne vieille ville de l’ouest de la France (Angers)
C’était en 1991 et le milieu musical français frissonnait au doux nom de « Touching Pop » pour qualifier un son innovant entre rock et easy listening pour certains et rock et electro techno beat pour d’autres. Un label pratiquement dédié au mouvement est même créé (Lively Art – filiale new wave/coldwave/electro de New Rose). En ce temps là Zistor et moi officiions au sein d’une radio, certes locale, mais très connue de la région ouest et avions organisé un concert « Touching pop » avec en tête d’affiche nos héros du jour Little Némo et Babel 17. Concert mémorable avec un autre groupe de la mouvance, Asylum Party. Ce concert reste aujourd’hui encore un grand témoignage de cette époque avec quelques titres de ce live figurant sur la réédition de l’album « Celeano Fragments ». Arrêtons de se raconter les vieux souvenirs de notre lointaine jeunesse et prêtons plutôt attention à ce qu’ils nous ont donné en cette année 2013, soit plus de 20 ans plus tard, nos héros de l’époque.
Tout d’abord Babel 17 avec un album sorti au printemps au doux nom de Leviathan (interview plutôt sympa ici). Un Très très bon disque donc à déguster sans modération, très dense (avec un e et non un a !)) et qui est bourré d’une énergie débordante. Un extrait en live avec « Harmony by confict »
La suite de cette petite chronique c’est avec Little Nemo que nous allons la passer. Même combat pour eux, un nouvel album en 2013 pour un groupe touché par la grâce « touching popiène et emporté avec elle dans les années suivantes. Une résurrection que ce « Out of the blue », incarné ici par le titre « Last sunset ».
Décidement quand les vielles gloires décident de reprendre du service pour le fun ou pour le son c’est plutôt sympathique et mature. Donc encore un bon album, je ne pense pas que l’aura sera la même que dans les années de braises mais ils le mériteraient. La roue tourne, les modes changent, mais la musique reste une forme d’expression capable de vous transformer et les musiciens des artistes …