Il y a un mois, je n’aurais jamais pensé vous écrire un jour dans ces colonnes quelques mots sur The BOHICAS.
Je venais alors de rentrer dans la programmation du Zistor Express ce groupe dont le post punk sauvage et retro avait titillé mon penchant nostalgique. Mais pour ne rien vous cacher, j’avais un peu peur qu’il n’effraie les auditeurs les moins initiés.
Et finalement c’est l’inverse. The Bohicas ont fait chauffer les plays-lists des radios Anglaises, et maintenant se répandent comme un virus hivernal dans toute l’Europe, suscitant un buzz prometteur.
Ils sont quatre, originaires de l’Essex et de l’Est de Londres. Dominic McGuinness le chanteur qui n’est autre que le frère d’Eugène McGuiness, Brendan Heaney (batterie), Dominic John (guitare), et Adrian Acolatse à la basse.
Ce sont les adeptes d’un rock tendu et cinglant, avec des guitares grinçantes jouées sur un tempo basse/batterie de sprinter. On pense aux meilleurs spécialistes du genre que furent The Wire, Buzzcocks ou Gang Of Four. Mais ce serait leur faire injure que de les complaire dans une espèce de revival de cette époque. Leur mur du son est monté avec des outils du 21ème siècle et les vocaux sont posés avec une puissance et une énergie très contemporaines.
Domino ne s’est sûrement pas trompé en misant sur eux cet hiver et en les signant. Le meilleur des labels indépendants (Arctic Monkeys, Franz Ferdinand dont ils ont assuré la première partie) pourrait bien là encore rafler la mise.
Pour les découvrir, rien de mieux que cette vidéo longue qui enchaine deux titres : « XXX » et « The Warm ».