Belgian Fog, c’est le nom du groupe mais derrière ce patronyme se cache en réalité Robert Dale, touche à tout de génie qui fait tout tout seul, enregistrement, mixages et masterisation. Etiqueté rock electro indé, la différence avec les centaines de projets semblables se fait dans la subtilité. Des influences que l’on ne soupçonnerait pas tel qu’il le dit lui même (Jacques Brel) d’autres plus évidentes (David Bowie et Leonard Cohen), on se souvient d’ailleurs de ce curieux mélange en 1973 sur la face B du single « Sorrow » de David Bowie. Mais on est aujourd’hui en 2014 et les instruments électroniques ont envahi la sphère musicale cela change évidement la donne et brouille les pistes car tout modernes qu’ils soient ils arborent des sons très 80’s. Voix cristalline et détachée à la production, paroles plutôt mélancoliques, délicieusement mélancoliques (et c’est là la référence Brelienne), le contraste musique guillerette et texte grave, bien que n’étant pas un concept très nouveau, prend ici toute sa grandeur.
Belgian Fog bienvenue chez nous !