Le rock venu de l’Hemisphère Sud rayonne en ce début 2015. De Bjear à Tame Impala en passant par Surf City, les groupes Australiens et Néo Zelandais squattent la une de nos chroniques et play-list.
C’est encore le cas avec Courtney BARNETT
Cette artiste hors du commun à la personnalité forte et attachante pourrait bien devenir une des étoiles de l’année avec son premier album qui parait aujourd’hui même.
Nous l’avons en ligne de mire et la suivons de près depuis 2013 . Son deuxième E.P How To Carve A Carrot Into A Rose nous avait conquis avec les formidables History Eraser et Avant Gardener, très régulièrement programmés sur notre radio durant l’année passée. C’est maintenant le tour de l’album. Baptisé Sometimes I Sit And Think And Sometimes I Just Sit, il est sorti chez Mom + Pop .
Courtney Barnett est une fille simple, une « girl next-door ». Pas de look de femme fatale chez elle. Ses chansons lui ressemblent. Elles racontent avec finesse et malice des histoires banales, parfois joyeuses ou parfois tristes. Sa vie personnelle est un long périple : une enfance passée dans la région paradisiaque des Northern Beaches près de Sydney, puis un déménagement avec sa famille à Hobbart en Tasmanie, avant de s’installer plus tard à Melbourne où elle bossera comme serveuse de bar avant de fonder son propre label Milk Records.
Musicalement par contre, ses morceaux dégagent une impression de force, avec une ambiance sonore entre folk des 60’s et grunge-slacker des 90’s, mélange inédit et complexe de PJ Harvey, des Breeders et de Janis Joplin.
Passant des orages de décibels à des moments d’apaisement et de douceur acoustique, l’Australienne livre un premier album d’une grande qualité, et devrait facilement devenir notre meilleure amie pour les mois qui viennent …