Nouvel arrivage à la fraicheur garantie …
C’est sous le nom de Rat Boy que Jordan Cardy sort son tout premier single.
Son parcours est celui d’un cancre du fond de la classe : départ volontaire de l’école, chômage, vie à la maison chez maman. Puis rédemption par la musique. Il compose ses premiers morceaux à l’ordinateur (de maman), qui sont ensuite gravés sur une Mixtape qu’il distribue lui même à ses connaissances dans sa ville de Chelmsford (Essex). C’est maintenant le tour du premier single. Intitulé Sign On, sorti chez Hometown Records. Il est adoubé et co-réalisé par James Dring le producteur de Gorillaz. Pas mal pour un début.
Derrière un côté très teenager et branleur se cache une approche musicale plus profonde et touchante. Ses chansons sont d’authentiques chroniques sociales sur les angoisses et les galères de la vie d’un kid Anglais au 21ème siècle. Braillées de manière festive et entrainante, elles viennent s’inscrire dans une tradition Anglaise de lad-music grinçante et rebelle, dans la droite ligne de Ian Dury, Happy Mondays, Joe Strummer ou Mike Skinner (The Streets). Une attitude désinvolte qu’on a récemment redécouvert et appris à aimer chez Niall Galvin d’Only Real. Signe d’une tendance en devenir ?
Jordan Cardy sait tout faire : il écrit, joue et programme tous les instruments (guitare, basse, claviers et beats) et assure les parties vocales en mode rap ou chantées. Le résultat est un genre de hip-hop rock indie sincère et dévastateur.
Frais mais pas très rose. Plutôt gris et sombre en fait.