Cap au sud ! C’est la logique de l’été. Sauf que …
Sauf que si vous espérez entendre des chansons Espagnoles braillées à la guitare acoustique autour du feu de camp sur la plage vous pouvez passer votre chemin. D’abord parce que notre destination d’aujourd’hui ne se situe que dans le sud-est de l’Angleterre. A Canterbury plus précisément, dans le Kent. Et ensuite car Broken Hands, nos héros du jour, jouent une musique qui est tout sauf méridionale.
La qualifier avec justesse est d’ailleurs un exercice difficile. On reconnait facilement une ambiance indie/alternative qui s’inscrit bien dans l’air du temps venu d’outremanche, avec des guitares denses et monumentales propulsant un rock lyrique et ténébreux. Mais ce n’est pas tout. On perçoit chez Broken Hands une forme de classicisme rock, à la fois blues et heavy, qui les distingue immédiatement de la meute des newcomers. Leur nom vient d’ailleurs d’un penchant avéré pour les westerns (Broken Hand est le chef Cheyenne de White Feather réalisé par Robert D. Webb en 1955). Cette couleur musicale à la puissance intemporelle leur a valu de jouer en première partie de Band of Skulls en 2014, et surtout des Rolling Stones et de Black Sabbath.
C’est un quintet, récemment créé autour des deux frères Dale (chant) et Callum Norton (batterie), renforcés par Jamie Darby (guitare), Thomas Ford (basse) et David Hardstone (claviers). Leur premier album Turbulence sortira chez SO Recordings le 9 octobre, ce qui nous laisse le temps. Par contre le single Meteor parait dans quelques jours le 7 aout.
C’est un hymne irrésistible qui mérite de rentrer immédiatement dans notre play-list bien aimée.