Rubrique « nouvelles têtes » aujourd’hui, avec la découverte de Hunck. Ce quintet Londonien formé l’an passé crée un étonnant univers musical qui allie avec brio le rock slacker et la dream-pop.
Frederik Tyson-Brown et Thomas Wykes, deux amis d’enfance qui s’étaient perdus de vue, se retrouvent en 2013 à Tottenham au nord de Londres et décident de jouer ensemble. Après avoir débuté par des reprises des crooners Al Bowlly ou Frank Sinatra, ils publient leur premier E.P sous forme de cassette, Something Missing en 2014. Le groupe s’étoffe ensuite avec les arrivées d’Alfred Tyson-Brown, le frère de Frederik, à la basse, du batteur Kieron James et de Michael-James Dent à la guitare.
La suite, c’est So Far, So Deep, le deuxième single en avril 2015, magnifique chanson lente et lumineuse bâtie sur des guitares tristes à la Elliot Smith, paresseuses et somnolentes comme chez Teenage Fanclub, mais illuminée par le chant poignant de Frederik Tyson-Brown, qui rappelle ici Luke Haines de The Auteurs.
Hunck est ensuite détecté par le tremplin rock « Here To Be Heard ». Leur victoire est récompensée par un passage sur la scène du grand festival de Reading en aout dernier, qui leur offre la reconnaissance d’une première grosse exposition publique.
Mais ce qui nous intéresse , leur actualité du jour, c’est la sortie de I’ll Wait, le tout dernier single. Il élargit franchement leur panorama, en ouvrant leur son vers les grands espaces du rock psychédélique des late 60’s. Petit bijou de pop narcotique, ce morceau est une tuerie mélodique avec ses vocaux accrocheurs emportés par des carillons de guitares aux riffs hypnotisants.
Hunck est vraiment une très belle révélation.
Sortie officielle le 16 octobre.