Une soudaine lumière éclatante… Est-ce qu’il s’agit d’une étoile filante qui va s’éteindre dans peu de temps ? Ou au contraire d’un nouvel astre qui brillera plusieurs années ? Bien difficile de le deviner pour l’instant.
Alors on savoure, sans trop se poser de question, Heart Of Gold, le nouveau single de The Sherlocks. Poudre aux yeux ou premières notes révélatrices d’un grand talent, c’est le dilemme récurrent des premières confrontations avec les nouveaux venus de la scène pop-rock Anglaise.
Pourtant on a l’impression qu’ils ont vraiment un petit quelque chose en plus ces Sherlocks. Des tronches à faire fondre jeunes filles et belles-mères. Une moue boudeuse parfaite pour devenir des icônes pour teenagers. Un âge où tout est permis et possible (entre 17 et 22 ans). La science et l’agilité pour bâtir des chansons éternelles juste à la frontière de la pop et du rock, entre variété glucosée et sensualité rock’n roll. Mais en sachant rester pile du bon côté. Comme bien avant eux les Beatles ou Arctic Monkeys. Une touche résolument British aussi, en digne héritiers des Kinks, de The Jam ou The Libertines. On retrouve toutes ces influences dans Heart Of Gold, hymne juvénile propulsé par des riffs de guitare ravageurs et un refrain accrocheur.
Ce quatuor repose sur deux duos de frères : Kieran et Brandon Crook respectivement au chant et à la batterie, et les Davidson, Josh à la guitare et Andy à la basse, tous originaires de la mythique Sheffield. Ils ont forgé leur réputation avec des concerts incessants (500 en deux ans), incendiaires, souvent à guichets fermés, mobilisant un fan club torride et sans cesse en augmentation. Ce qui leur a aussi permis d’ouvrir en première partie de certains grands de ce monde (The Enemy, Simple Minds, Reverend and the Makers, Buzzcocks).
Heart Of Gold est leur troisième single. Les deux premiers ont déjà rencontré un réel succès public en se hissant dans les charts. 91ème pour Live For The Moment puis 45ème pour Escapade.
Le single est produit par Gavin Monaghan, et sort le 6 novembre chez Blue Records.
L’avenir du rock ? Who knows …