Aujourd’hui , place à une découverte : voici The Velvet Hands.
Ce combo s’installe dans notre play-list avec Trains, un single qui est entré par la petite porte de notre programmation du soir, avant de vite devenir indispensable.
On est emballé par ce rock d’apparence classique, mais qui s’avère rugueux et acéré sous le vernis clinquant. Un côté garage-punk branleur qui rappelle nos New Yorkais préférés (Strokes ou Parquet Courts), mais aussi la fine fleur du British-rock ravageur (Buzzcocks, Libertines). Guitares tranchantes, tempo nerveux, mais mélodies implacables et accrocheuses , faciles à brailler après quelques bières. Ils transmettent une énergie festive et contagieuse.
The Velvet Hands est un groupe d’apparition récente. Originaires de St Austell (Cornouailles), Toby Mitchell (chant, guitare) Dan Able (chant, guitare) Louis Willbourne (chœurs, batterie) et Sean Nichols (basse) ont commencé à faire parler d’eux depuis moins d’un an. Leur tout premier single ne remonte en effet qu’à septembre 2015 (Who Cares/Games). Il est suivi par l’explosif Habit en février. Enfin le plus abouti Trains est sorti pour le Record Store Day il y a quelques semaines. Au delà de ces disques, ils attirent aussi l’attention avec leurs concerts dont la bonne humeur incendiaire suscite l’euphorie. Forcément les grosses maisons de disques commencent à s’intéresser à leur cas.
Au menu de leurs projets : I Don’t Mind un nouveau single cet été. Ils annoncent également un E.P à la rentrée et un album pour la fin d’année.
En attendant la consécration, The Velvet Hands méritent les espérances les plus prometteuses, et on ne se privera pas de leurs chansons stimulantes cet été.