Quels débuts ! Il est rare que des tout nouveaux venus parviennent à impressionner autant. En seulement deux singles, le trio Londonien Little Cub a surgi du néant pour s’imposer avec talent et classe. Et en plus, certainement pas par hasard, ils viennent de décrocher une signature prometteuse chez Domino.
On les avait découverts il y a un mois avec Loveless, une chanson sur une histoire d’amour ratée qui finit mal. Un morceau pop-dance particulièrement moite et glauque. Une électro sombre et vibrante qui fait penser à New Order et Depeche Mode, mais aussi au meilleur de la musique de danse actuelle (George Fitzgerald, LCD Soundsystem).
Ils confirment maintenant avec My Nature, tout récemment paru. C’est une chanson plus nocturne encore, marquée par un énorme son. Une véritable machine de guerre avec ses synthés glaciaires et noirs, soutenus par une basse sismique. Cette force de frappe contraste étrangement avec le chant qui se veut beaucoup plus réservé, doux et mélodique. « Là où Loveless était écrite dans une perpective mélancolique et peut-être naive, My Nature est beaucoup plus endurcie et sans honte. Elle traite du refus de chercher à être pardonné et peu donner l’impression d’être un peu hostile » déclare avec justesse le communiqué de presse.
Antipathique ou pas, voilà en tout cas une belle vague d’électro mélancolique qui emporte tout sur son passage.
Little Cub est formé par Dominic Gore, Duncan Tootill et Ady Acolatse, musiciens, producteurs et DJs issus du quartier branché et cosmopolite de Peckham, dans la banlieue sud-est de Londres. Avant de signer chez Domino, le groupe, qui était encore un quatuor, avait publié son tout premier single Breathing Space en novembre 2015, suivi de Intent en février 2016.
L’album serait déjà prêt et ses morceaux vont petit à petit être mis en ligne jusqu’à sa sortie officielle.
A suivre attentivement donc …