Aujourd’hui chronique Espagnole. Et à double titre !
D’une part car je vous fais parvenir ces lignes depuis l’autre côté des Pyrénées où je coule des vacances paisibles à déguster des tapas au soleil, mais je suppose que ce n’est pas une information capitale pour vous. D’autre part, et nettement plus intéressant, car DELOREAN, notre sujet du jour, est une des meilleures choses qui soient arrivées à la musique Espagnole de ces dernières années. Et la bonne nouvelle, c’est l’annonce de la sortie de « Apar », nouvel album prévu dans deux mois, toujours chez Mushroom Pillow, l’excellentissime label de HATEM ou Cut Your Hair.
Ekhi Lopetegi (chant et basse), Guillermo Astrain (guitare), Unai Lazcano (claviers), et Igor Escudeo (batterie) viennent de Zarautz, au Pays Basque. Ils ont choisi leur nom en hommage à la mythique voiture Delorean DMC 12 utilisée pour remonter le temps dans « Back To The Future ».
On les a remarqués dès 2004 avec leur premier album « Delorean ». Neuf ans déjà. Une période qu’ils ont mis à profit pour monter en puissance à chaque disque. C’était déjà bien perceptible sur le précédent « Subiza » en 2010, le premier à être distribué aux quatre coins de la planète. Et la confirmation devrait venir avec « Apar », quatrième album qu’ils annoncent comme « une grosse production », dont la date de parution est le 9 septembre . On retrouvera en invitée Caroline Polachek de Chairlift sur l’un des morceaux.
Mais en attendant l’album, il nous faut nous contenter du premier single a en être extrait.
« Spirit » bénéficie d’une belle progression orchestrale. On entend d’abord en introduction de fines percussions qui se densifient au fur et à mesure que les claviers entrent dans la danse sous forme d’arpèges robotiques. Puis apparaissent des couches de cordes et des nappes aquatiques de synthés, avant que le chant de Ekhi Lopetegi nous emporte dans une chanson magnifique, digne d’OMD remixé par le DJ sorcier John Talabot. Encore un autre Espagnol celui-là …