Le rock en provenance de Birmingham est en train de squatter le podium de l’actualité musicale.
Après Swim Deep, Jaws et Peace c’est désormais Troumaca.
Ils constituent la première signature de Brownswood Recordings, le label du DJ et découvreur de talent Gilles Peterson. Et ce n’est pas un hasard. On retrouve chez eux un éclectisme dans le choix des références et des inspirations qui font de Troumaca un groupe qui s’insère parfaitement dans le concept de « sono mondiale » et de « worldwilde music ».
Cet amour pour la musique ensoleillée qui vient des tropiques, ils le portent en étendard avec leur nom, piqué à celui d’une ville de Saint Vincent et Grenadines, dans les Caraïbes. Mais les limiter à cet exotisme Antillais serait une erreur d’interprétation. La sphère d’influence de Sam Baylis (chant), Geoffrey Foulkes (guitare rythmique), Tom Gregory (lead guitare), Matthew Campbell (claviers), et Jim Nayak (batterie et percussion) englobe Radiohead ou UB 40, Timbaland ou Lee Scratch Perry. Autant dire le grand écart entre la glace et le feu. L’étrange collision d’une démarche résolument expérimentale avec une musique tropicale et psychédélique.
L’album « The Grace », leur premier, sort le 26 aout. « Layou » est le premier titre à en être extrait. Une chanson très fine et élégante, qui associe une pop inventive et synthétique à des rythmes syncopés où résonnent les échos de boucles de bongos.
Quand Audace rime avec Classe …