Un premier single sorti en décembre (Asche zu Asche), un second (Sing) puis l’album maintenant, il n’y a pas à dire mais ça produit dur chez Blutengel et Out Of Line records.
Omen (Prémonition/Présage) est pour moi le plus abouti et le meilleur album de Blutengel. Ca c’est dit, donc maintenant un petit voyage dans la machine à remonter le temps ! 1998, Berlin Chris Pohl fonde le groupe, trio composé par lui même avec Kati Roloff et Nina Bendigkeit. Des qualifiquatifs allant de Dark-wave à l’Electropop sont apposés au nom de Blutengel afin de décrire la musique de ce groupe. Au fil des ans et des line-up changeants, surtout du coté des voix féminines (Gini Martin, Eva Polzing, Sonja Semmier, Constance Rudert, Ulrike Goldmann, Weingarten, Anja Milow), Blutengel égraine les albums (9 en 16 ans). Le troisième (Angel Dust) et le quatrième album (Demon Kiss) sont ceux qui apporteront la notoriété et assoiront le groupe dans un confort de travail. La « Dark Pop » étant le crédo du groupe il va de soit que le son du groupe peut surprendre les oreilles des purs « rockers » mais habitués que vous êtes aux propositions farfelus du Vanke, je suppose que beaucoup d’entre vous tenteront l’expérience de la diversité musicale (non, non, je ne parle pas de world music ici !).
Ha ! j’oubliais, la langue allemande pas toujours mélodique pour certains est très présente dans les compositions de Blutengel cela ajoute à la difficulté d’apprécier à leur juste valeur toutes les histoires d’amour, de mort et de vampirisme