Big Country, ca claque comme un coup de fouet. Oui Big Country ! Revenu des abimes les plus profondes, après le décès (il y a maintenant bien longtemps) de son charismatique chanteur leader Stuart Adamson. Un nouvel album, le premier depuis 14 ans, avec un presque nouveau line up. On y retrouve Mark Brezzicki et Bruce Watson de la formation originale complété par deux « requins » , Derek Forbes, qui officia au sein de Simple Minds, et Mike Peters qui fut en son temps le chanteur leader de The Alarm, et un petit jeune Jamie Watson qui n’est autre que le fils de Bruce cité plus haut.
C’est une impression ou les reformations vont bon train en ces années 2010’s. On pourrait parler de Simple Minds qui vont aussi nous faire le coup de la tournée anniversaire mais restons avec Big Country. Ca fait une drôle d’impression de voir nos rockers vieillir, avant on avait les Stones (Rolling) , les Floyd (Pink), Bowie (David) et quelques hardeux qui baladaient leur carcasse sur scène, mais là on ne les compte plus. Est ce le fait de faire partie de la même génération qu’eux qui nous fait cet effet là ? Ou est ce le fait qu’ils ne la jouent plus star of « sex and drug and rock’n’roll » ? Regardez-les par exemple nos Big Country, pas plus Grand Bretons type de la rue tu meurs ! Pour moi je crois que cela joue un peu, on se ressemble donc … Vous verrez les jeunots quand les Artic Monkeys et Alex Turner auront 50 balais vous vous direz la même chose.
Mais parlons musique un peu. Et bien pour cet album c’est assez simple, si vous avez aimé Big Country, écoutez avec bienveillance The Alarm et prisez la basse de Simple Minds et bien vous aimerez cet album. Moi qui aurais bien aimé être rockstar dans une autre vie, et bien j’aurais bien aimé faire ce genre d’album à 50 balais. Rien d’inventif mais tout est là, en place. Pour les plus jeunes ou les plus fougeux d’entre vous vous trouverez ça un peu FM (mais il parait que cela ne se dit plus).