Projet solo britannique The Echelon Effect se décrit lui même comme étant né d’une furieuse envie de retomber amoureux avec la musique. Ceci se passait lors d’une longue nuit d’hiver de 2009. Depuis les débuts, simplement équipé d’un ordi portable et d’une idée (écrire un titre et bouger le monde) de l’eau a coulé sous les ponts ou devrais-je plutôt dire du son dans la sono. Un titre, puis deux, puis un EP puis … etc,etc… Déjà rien que cette dernière année 4 sorties aux noms évocateurs de Seasons 1,2,3 et depuis cette semaine 4. Pourrait-il y avoir un parallèle avec ce cher Antonio (Vivaldi) ? En tout cas je ne sais pas si cette oeuvre passera à la postérité comme celle de son illustre ancêtre mais il est fort juste de dire que ce projet est plutôt agréable. L’étiquette est très facile à mettre (Postrock) et avec l’absence de voix cela se rapproche plus de la musique de film que d’un morceau de rock classique, mais qu’il est bon de temps en temps de se laisser plonger dans un univers de son et de ne songer qu’à s’y laisser baigner.
Autre chose très agréable à propos de cet artiste et de sa démarche, c’est la distribution de ses productions. Si vous avez envie d’acheter, et bien c’est très simple, vous vous rendez sur le site (www.theecheloneffect.com) et vous téléchargez. Le prix ? Et bien c’est vous qui le fixez, au regard de votre satisfaction. Par ce geste vous rémunérerez directement l’artiste sans engraisser les requins de l’industrie musicale qui n’ont pas encore compris qu’ils ne peuvent pas vendre un produit dématérialisé aussi cher qu’un bon vieux CD et continuer à s’en mettre plein les poches en ne redistribuant qu’un infime pourcentage à l’artiste. Et nous, consommateurs responsables, faisons en sorte d’apprécier ce genre de choses.
Titre en entier ci-dessus et programmation d’un condensé dans le Radio Program