Encore un groupe récent et prometteur à découvrir aujourd’hui. Voici ZULU WINTER, cinq Anglais originaires de la région d’Oxford.
Will Daunt (vocals & guitar), Iain Lock (bass), Dom Millard (keyboards), Henry Walton (guitar) et Guy Henderson (drums) jouent dans le groupe depuis l’âge de 15 ans et n’ont jamais envisagé de faire autre chose que de la musique ensemble … Après quelques années d’éloignement durant leurs études ils se retrouvent tous à Londres en 2011 sous le nom de Zulu WInter.
Ils sont très vite repérés et courtisés par de nombreuses maisons de disques, mais préfèrent signer chez PIAS. Leur premier single « Never Leave » sort en novembre 2011. Le 2ème « We should be swimming » en février 2012. Leurs concerts sont sold-out en Angleterre. Ils jouent avec Friendly Fires et The Horrors. Sont encensés partout (Pitchfork, BBC Radio 1, NME, Q, Altered Zone).
Leur album « Language » sortira le 14 Mai 2012. Il a été enregistré par Tom Morris (Killers, Pete Doherty, Basement Jaxx) dans les studios de 4AD et mixé par Claudius Mittendorfer (Interpol, The Vaccines, Glasvegas) à New York.
Leur style mérite qu’on s’y attarde : une première écoute très facile, avec des mélodies accrocheuses, une voix de tête qui se lâche très haut, des jolis chorus aux belles harmonies vocales sur un fond de pop synthétique et dansante. Un peu sirupeux donc.
Puis, quand on y revient à la deuxième écoute, on entend des arrangements sophistiqués avec des sons de synthés vintages, des boucles tressées d’échos célestes, des gimmicks entêtants qui pourraient figurer chez Foals, Wild Beasts voire carrément Talking Heads.
Et à un troisième niveau de ré-écoute, , on découvre la qualité de l’écriture, avec des textes inspirés par T.S Elliot, des réflexions sur la jeunesse et la vieillesse, la féminité, la religion et l’athéisme, par des jeunes gens qui sont en fait de vrais cinéphiles, littéraires, amateurs de danse moderne et de musique électronique expérimentale …
Surprenant et inattendu, mais ça ne nous empêche pas de savourer simplement leur pop syncopée et mélancolique.
Retenez bien leur nom, on devrait l’entendre régulièrement dans les mois qui viennent.