C’est assez interessant pour les vétérans du rock que nous sommes Vanke et moi de voir revenir en première ligne le son des mid-eighties qui nous semblait pourtant has-been et très mal vieilli. Je pense à des groupes comme Simple Minds ou Tears for Fears, qui jusqu’à il y a quelques mois étaient plutôt des références assez ringardes.
Mais l’actualité et les dernières tendances semblent indiquer un vent contraire qui les remet au goût du jour. C’était le cas avec les excellents Theme Park, groupe Anglais émergent et prometteur. En voici un autre exemple avec WHITE RABBITS. Ce ne sont ni des nouveaux venus (le groupe s’est formé en 2007), ni des hipsters Londoniens, puisqu’ils sont Américains, de Brooklyn très exactement.
Ils sont six : Gregory Roberts, chanteur et guitariste, Stephen Patterson, lui aussi chanteur et clavier, sont des vieux potes du collège de Columbia dans le Missouri. Ils constituent là bas un groupe avec Alex Even, guitariste, puis émigrent à New York où ils prennent leur forme définitive avec Jamie Levinson à la batterie, Rustine Bragaw à la basse et Matthew Clark aux percus additionnelles.
Sur le plan discographique, ils sortent leur premier album « Fort Nightly » en 2007, puis le deuxième « It’s Frightening » en 2009. Leur troisième, « Milk Famous » est sorti le 6 mars chez Mute.
Ils ont gagné leur bonne réputation à la sueur de leurs performances en concert, notamment en première partie de groupes comme Muse, Interpol ou Kaiser Chiefs.
Leurs influences revendiquées sont bien des 80’s, mais curieusement pas celle qu’on attendrait : eux citent Specials, Aztec Camera, Style Council, alors que qu’on évoquerait plutôt des groupes plus froids et synthétiques comme ceux cités au début de ce post.
Le mieux est de vous faire votre propre idée, avec ce « Temporary », single qui convoque les tempos syncopés avec basse slappée, le chant habité et lyrique et des ambiances electro-psychédéliques très « new wave » …