Aujourd’hui : retour aux bases du rock que sont l’électricité et la distorsion, voire les chemises de bucheron et les barbichettes avec BAND OF HORSES.
Leur nouvel album est en effet sur le point de sortir.
Petit rappel sur leur histoire, déjà ancienne : ils se sont réunis en 2004 à Seattle, logiquement signés par le fameux label local Sub Pop, chez qui sont parus les deux premiers albums « Everything All the Time » (2006) et « Cease to Begin » (2007). Après un succès d’estime dans le monde indie et un déménagement en Caroline du Sud, ils décident de passer chez une major en 2010, Columbia, pour « Infinite Arms » qui fait connaitre le groupe aux quatre coins de la planète et qui sera même nominé pour les Grammy Awards.
Band of Horses est un groupe à géométrie variable, sujet à de nombreux changements de musiciens, autour de la personnalité hors du commun de Ben Bridwell, épatant multiinstrumentiste, compositeur et parolier. Il écrit sur un fond indie-rock classique et mélodique, des chansons d’amour, qui finissent mal (en général), avec leur cortège de coeurs brisés et de beautiful losers. Proche des thèmes d’un Neil Young, son idole absolue, ou de Bruce Springsteen.
« Mirage rock » est leur quatrième album . Sa sortie est prévue le 18 septembre. Pour la première fois leur producteur est le vétéran Glyn Johns (Beatles, Rolling Stones, Who, Led Zeppelin ou Clash entre autres : pas mal non?). Leur son a évolué vers plus d’intimité, de simplicité, avec des prises plus directes, plus « live ».
Ce qui se confirme à l’écoute du premier single extrait de cet album : « Knock knock ». A déguster sans modération.