C’est un jour de découverte : vous allez entendre un des plus gros buzz de 2012 : PALMA VIOLETS.
Buzz : Définition : » Le buzz (anglicisme de « bourdonnement » d’insecte) est une technique marketing consistant, comme le terme l’indique, à faire du bruit autour d’un événement ». Véritable sport national outremanche, en voici l’illustration parfaite avec ce quartet Londonien. Bien que n’ayant aucun disque à leur actif et même aucun morceau audible posté sur les sites internet communautaires, leurs concerts depuis le début de l’année étaient blindés d’observateurs et de recruteurs envoyés par les maisons de disques, tous prêts à signer la nouvelle petite merveille annoncée. C’est finalement Geoff Travis, responsable visionnaire de Rough Trade (découvreur de The Smiths) qui a remporté le gros lot.
Alors qui sont ces oiseaux rares ? Sam Fryer chanteur charismatique et guitariste, Chilli Jesson (basse et chant), Pete Mayhew (claviers) et Will Doyle (drums) se sont réunis sous la bannière Palma Violets il y a quelques mois seulement dans le quartier de Lambeth au sud de Londres. Agés d’une petite vingtaine d’années, ils ne ressemblent pourtant à rien de spécial dans leur look ordinaire.
Pour préciser leur style sur le plan musical, les références pleuvent dans la presse : Doors (pour l’orgue), Echo & The Bunnymen (pour la voix de Sam Fyer), The Libertines ou Wu-Lyf (pour l’art du buzz justement ?). C’est finalement un rock tendu, sans concession, garage et psychedelique, avec plein d’echo sur les guitares et des claviers au son d’orgue Farfisa.
Ne nous emballons pas, il n’y a qu’un single pour l’instant. Reconnaissons leur cependant une sauvagerie, une énergie convaincante, épique et un son de guitares et de batterie dévastateur. Des nouveaux venus avec le plein de fraicheur dont on pourra se faire une idée en concert début novembre sur les scènes du festival des Inrocks.
Quant à savoir si ce sont les nouveaux Stone Roses ou Oasis il faudra attendre quelques mois n’est ce pas ?