Et finalement ça avance vite notre bilan de fin d’année 2012 ! Déjà la moitié effectuée avec ce Best of the Best of 2012.
Je vous rappelle le principe de ce classement : nous avons passé des heures et des heures à entrer dans notre calculette les classements des plus grandes revues rock mondiales. Les Américains Pitchfork, Spin et Rolling Stone, les Français Magic et Les Inrocks, les Anglais NME, Q, Uncut, Mojo, Clash et The Guardian. Sans oublier OOR aux Pays Bas, Rumore en Italie et Mondo Sonoro en Espagne !
Il en résulte un classement final de 244 disques très exactement, dont nous allons vous présenter les 10 premiers. C’est le « BEST OF THE BEST OF 2012 ».
Aujourd’hui le n° 5 : il s’agit de Jack WHITE : « Blunderbuss ».
Il bénéficie d’une unanimité mondiale, puisqu’on le retrouve partout : album de l’année chez Mojo, et dans les top 3 de Rolling Stone, Uncut et OOR, dans le top 50 de tous les autres quasiment.
C’est le premier album solo de Jack White, personnage emblématique du rock d’aujourd’hui pour y avoir brillé avec The Raconteurs, The Dead Weather et surtout les inoubliables The Whites Stripes qui nous manquent terriblement depuis le split du duo en 2011.
Justement « Blunderbuss » est un disque où Jack White cherche à se renouveler de ce lourd passé, avec un abord musical plus roots, des instruments inhabituels comme le piano. Il essaye de faire le deuil des White Stripes, de son divorce, mais surtout de son frère disparu à qui il rend hommage dans ce beau disque d’amour et de souvenirs.
Nous aussi nous avons beaucoup de mal à oublier The White Stripes, raison pour laquelle nous avions laissé passer ce disque sans trop de commentaires dans TheMusicalBox.
Rectifions le tir avec l’un de nos morceaux préférés de « Blunderbuss », « Sixteen Saltlines »
Suite également du « ZISTOR’S TOP 2012 », mon classement personnel et partial, bâti en dehors de toute considération scientifique.
N°5 chez moi, The XX avec « Coexist ».
Pas vraiment une surprise pour ceux d’entre vous qui écoutent régulièrement mon radio program du soir, dans lequel on y entend régulièrement ce groupe que j’apprécie énormément. Depuis leur debut-album de 2009, leur pop minimaliste, lente et vénéneuse a toujours trouvé une résonance dans mon cerveau primitif, celui des émotions primaires et pulsionnelles.
C’est encore le cas avec « Coexist ». Il ne bénéficie plus de l’effet de surprise qu’avait provoqué le premier album, le propulsant en tête de tous les bilans, y compris du mien. Mais il s’agit là encore d’un grand disque, avec un travail de production plus élaboré qui fait évoluer leur musique vers un son plus orienté vers le « dancefloor ».
N’hésitez pas à relire l’article TheMusicalBox les concernant, publié cet été dans nos colonnes.
Et si ce n’est pas fait, écoutez surtout ce formidable deuxième album d’un des grands groupes d’aujourd’hui.