Encore une trouvaille comme on aime vous les faire partager dans TheMusicalBox : DEPTFORD GOTH.
Ne pas se fier à ce nom de groupe de Death Metal, Deptford Goth n’est ni un groupe, ni gothique. C’est le projet solo de l’anglais Daniel Woolhouse, et il constitue un magnifique exemple de dubstep émotif et céleste.
Étonnant personnage que ce barbu ténébreux de 28 ans, originaire du South London (Peckham très exactement) et qui n’a atterri sur la planète rock que depuis deux ans, avec un premier E.P en 2011 « Youth II ».
Il publie son premier album, « Life after Defo » dans trois semaines le 18 mars, chez Merok Records, le label de Milo Cordell de The Big Pink, révélateur de Klaxons ou Crystal Castles.
Point de guitares hurlantes chez Deptford Goth : on y savoure des mélodies de crooner triste à la manière de James Blake, finement soulignées par de somptueux arrangements de claviers, encadrées par des machine-drums de dance-music ralenties et bancales. Mais ce qui diffère du commun de la production ambient et R&B actuelle, c’est la richesse des émotions et l’audace mélodique qui donnent à l’écriture de Daniel Woolhouse une dimension spatiale digne du cinémascope, qui le propulse loin au dessus des rase-mottes nombrilistes et avouons le parfois un peu soporifiques que sont certains de ses collègues post-dubstep .
Chez lui, les chansons sont aériennes, luxurieuses et célestes. Aussi légères que le bouquet de ballons qui flottent au dessus de lui dans le clip de « Union », single à la beauté triste et troublante …