Effervescence à New York !
Après The Strokes qui publient leur album « Comedown Machine », voici des nouvelles de VAMPIRE WEEKEND : ils viennent de diffuser « Diane Young », et « Step » premier single deux titres extrait de leur troisième album « Modern Vampires of the City ».
C’est bien tendu un évènement : Vampire Weekend fait désormais partie des groupes majeurs, après un époustouflant début-album en 2008 et une belle confirmation avec « Contra » en 2010, deux albums placés chacun dans les meilleurs de l’époque. Voici désormais Ezra Koenig (chant et guitare), Rostam Batmanglij (chant, claviers), Chris Tomson (batterie), et Chris Baio (basse) confrontés à l’épreuve du troisième album, souvent décisif dans la carrière d’un groupe. Comment évoluer sans décevoir ni reproduire indéfiniment les mêmes recettes ?
D’abord en prenant son temps. Le disque représente un long travail de maturation de 20 mois et depuis mi-2011 les rumeurs les plus contradictoires circulaient sur le nouvel album, rendant leurs fans morts d’impatience. « Modern Vampires of The City » est conçu comme le troisième volet d’une trilogie. Il été enregistré et produit par Ariel Rechtshaid qui a déjà travaillé avec Glasser, Major Lazer et hem …Usher. L’ambiance musicale est décrite par Ezra Koenig comme « plus sombre et organique ».
Alors ce premier single ? « Diane Young » commence comme un morceau de soul-rythm’n blues à la manière des Blues Brothers, plutôt surprenant, et puis la chanson évolue vers des arrangements de synthés plus modernes et auxquels Vampire Weekend nous avait habitués. C’est un morceau certes bourré d’énergie, puissant et concis (moins de 3 minutes), mais où on cherche hélas en vain la trace effacée de nos orfèvres en pop délicate et mélodique.
« Step » est à l’opposé : moins incendiaire et plus aérien. On y retrouve les repères des deux premiers albums, et notamment une pop douce et sucrée sur le downtempo d’une ballade pop synthétique divinement chantée, même si la production tend à alourdir la chanson.
Alors quel sera la couleur dominante de l’ensemble de l’album ? On oscille pour l’instant entre inquiétude à l’écoute du très Wham « Diane Young », et sérénité face à l’apaisant « Step ».
Réponse le 6 mai, jour de la sortie officielle de « Modern Vampires of the City » chez XL Recordings.
Et pour terminer : une « annexe illustrative », pour tous ceux à qui Wham ne dit pas grand chose, voilà un exemple de ce à quoi ils ressemblaient :