C’est un des albums les plus attendus de 2013 : « Trouble Will Find Me », le sixième album de The NATIONAL.
Matt Berninger et sa bande ont finalement annoncé sa sortie pour le 20 Mai prochain, toujours chez 4AD. Quelques longues semaines d’attente qui risquent d’être vécues avec impatience, tant The National est devenu un des groupes majeurs de notre époque, et l’un de nos préférés. Depuis leurs débuts il y a plus de 10 ans et au fil de chacun de leurs excellents albums, « Aligator », « Boxer » ou « High Violet », ils sont devenus les meilleurs amis de nos haut parleurs. Vous les entendez d’ailleurs très régulièrement dans nos différents radio programs.
Pour ceux qui les auraient ratés jusqu’ici, The National est un groupe originaire de l’Ohio et installé à New York, étonnamment formé autour de deux fratries, les jumeaux Bryce et Aaron Dessner, aux guitares et claviers, les frangins Devendorf assurant la section rythmique avec Scott à la basse et Bryan à la batterie. Sans oublier l’emblématique Matt Berninger, chanteur à la voix de baryton chaude et rocailleuse, personnalité forte et attachante derrière sa dégaine hyper-classe de beautiful loser.
On les avait quittés en 2010 avec « High Violet », magnifique disque de chansons mélancoliques et ténébreuses, d’où culminait l’hymne « Bloodbuzz Ohio » avec son rythme rebondissant et son maelström de guitares majestueuses. Et forcément on les attend un peu sur le bord du chemin …
Pour « Trouble Will Find Me », pas de grosse révolution. Le groupe reste constant dans le contrôle et la maitrise de sa production. Le disque est auto-produit en partenariat avec Peter Katis, déjà derrière les manettes pour les albums précédents, et a été enregistré dans la banlieue de New York. Ils ont convié plusieurs de leurs potes à participer à certains titres : St. Vincent, Sharon Van Etten, Sufjan Stevens, Nona Marie Invie (de Dark Dark Dark) et Richard Parry (d’Arcade Fire).
Pour nous faire patienter jusqu’au 20 mai, The National a laissé filtrer deux titres sur le net : « Demons » et « Don’t Swallow The Cap ».
Les voici donc. « Demons » à la lenteur douce et solennelle avec Matt qui psalmodie en boucle son incantation « But I stay down with my demons ».
Et « Don’t Swallow The Cap », typique des ambiances créées par The National avec un tempo de batterie au premier plan qui emporte l’ensemble de la chanson, des arrangements autour des nappes d’orgue et de guitares, et la voix triste et inquiète de Matt qui chantonne une mélodie douce et amère.
Pas de mauvaise surprise donc, et un seul commentaire : vivement le 20 mai !