Il y a des groupes comme ça qui restent dans votre mémoire pour vous avoir fait vibrer à une période de votre vie, et puis ils disparaissent. En général ils ne splitent pas, ils disparaissent simplement de l’univers médiatique musical. Ils jouent toujours, font des concerts, sortent des albums, mais pour vous, assommés par le nombre de productions qui sortent, ils n’ont plus d’existence. Vous avez bien essayé de les suivre un peu au début, écouter l’album suivant, moins vibrant que le précédent, et puis plus rien. Un jour vous ressortez du placard le CD original qui vous avait tant plu et vous l’écoutez, c’est un peu en décalage avec vos envies du moment mais c’est toujours bon et surtout ca remue les souvenirs qui sont accolés au son. Un peu curieux vous vous dites, mais que sont -ils devenus ? Et là, bingo, vous réalisé qu’ils existent encore et qu’ils viennent même de sortir un nouvel album. Ni une, ni deux vous vous le procurez et l’écoutez, fébrile à l’idée de redécouvrir le groupe.
Voilà, c’est un peu ce qui vient de m’arriver avec en plus une sympathique réflexion de mon fils (oui, oui !) qui au passage s’est fendu d’un « ha oui , ce groupe, ça fait longtemps que j’écoute plus, c’est has been ! »
Donc je disais que cela vient de m’arriver avec le nouvel album des Jimmy Eat World, « Damage ».
Raccourci rapide, Jimmy Eat World est un groupe de rock alternatif américain originaire de Mesa (Arizona), formé en 1993, donc 20 ans d’existence, plus qu’il n’en faut pas en décourager plus d’un. Donc depuis 20 ans, huit albums et des périodes de hauts et de bas. Pour le haut je suis sur que vous avez déjà entendu, bien que ne sachant pas de qui était ce morceau, le titre ci-dessous (live in Glastonburry, avec tout le fun du lieu)
Et pour 2013, je vous propose de vous faire une petite idée de leurs productions actuelles avec ce titre extrait de « Damage », « No never ». Ils n’ont rien perdu de leur sens de la « rock ritournelle » qui vous plait instantanément et qui vous trotte dans la tête toute la journée. Finalement c’est toujours bien Jimmy Eat World …