Tout beau, tout neuf, l’album de Mode Moderne !
Il est sorti le 21 janvier dernier (chez Light Organ Records) et avait été précédé à l’automne d’un single « She, untamed »
Ce single avait attiré mon attention mais je préféraiss attendre l’album pour juger plus en profondeur des possibilités de ce quatuor à la feuille d’érable. Ils viennent de Vancouver, le Seattle canadien (rapport à la grisaille ambiante) et nous délivrent leur son depuis 2009, leur chanteur Philip doit avoir l’intégrale de Joy Division et des Smiths ainsi que tous les albums solo de Morissey ou alors cela serait une drôle de coïncidence … Vous l’avez compris Mode Moderne se nourrit d’influences post-punk 80’s sombres, morbides, grandiloquentes et légères à la fois. Donc pas de grande révolution musicale mais un attachement à l’univers rock-pop-goth de leurs influences.
Leurs compositions sont efficaces malgré la présence sous-jacente quasi instantanée des références, et on aime. On aime même beaucoup, et puis à part les vieux comme certains d’entre nous ou les érudits de l’arbre généalogique rock’n’rollien, qui va se plaindre de certaines ressemblances ? Qui des « jeunes » d’aujourd’hui va aller fouiller la discothèque de son père (ou de sa mère) pour découvrir les « idoles » de la génération précédente. Et si au détour d’un titre de Mode Moderne, la curiosité éveillée, on allait écouter « The queen is dead », alors j’en serais très content.
« Occult Delight » ne sera pas l’album de l’année 2014, mais est et restera une très bonne production indépendante qui pourrait ouvrir des horizons à leurs créateurs. Et en parlant de production petit coup de chapeau au passage à Joshua Stevenson (ex-Jackie O Motherfucker, Pink Mountain Tops) qui permet au groupe d’être plus consistant et moins sur le fil du rasoir comme dans l’album précédent.