Dans la rubrique découvertes de l’été, voici aujourd’hui By The Sea. Ce quintet de Liverpool s’apprête à sortir son deuxième album Endless Days, Crystal Sky.
Pour remonter à l’origine de By The Sea, il faut se rendre dans le village de Meols situé sur la péninsule de Wirral, entre les rivières Mersey et Dee à une trentaine de minutes de Liverpool. C’est là que Liam Power, chanteur et guitariste du groupe, a passé son enfance, biberonné par les disques de ses parents, d’inspiration pop-60’s, notamment ceux des Beach Boys et des Beatles. Il fonde avec son pote guitariste Steve Campbell la première mouture de By The Sea, sous la forme d’un duo acoustique inspiré par Simon & Garfunkel. Puis le groupe s’étoffe au fil des mois. C’est d’abord le bassiste Daniel O’Connell qui les rejoint, puis le guitariste Mark Jackson, et pour finir le batteur Andy Royden et Joe Edwards aux claviers.
Leurs premiers titres combinent la vénération de Power pour The Beach Boys avec un climat plus sombre, nourri du shoegaze de Ride et des recherches soniques de My Bloody Valentine. Après quelques singles, le groupe sort son premier album – By The Sea – en 2012, produit par Bill Ryder-Jones, ex guitariste de The Coral. Ils se font immédiatement remarquer par le NME et les DJs indie-rock de la BBC qui les programment régulièrement.
Après deux ans de silence, on attend la suite avec impatience. Endless Days, Crystal Sky parait le 18 aout sur leur propre label War Room Records. Il a été enregistré à Liverpool, à nouveau par Bill Ryder-Jones. I See A Crystal Sky est le premier titre extrait.
Il entretient de belles promesses pour le reste de l’album. C’est un hymne flamboyant qui résonne dans une véritable cathédrale de reverb sur les guitares, dont les riffs lumineux dignes d’Interpol soulignent les temps forts du morceau. Elles alternent avec des couplets plus calmes chantés avec retenue et douceur par Liam Power, dans la pure tradition des grandes voix de Liverpool, celles par exemple de Ian Mc Cullough d’Echo & Bunnymen ou de Michael Head des Pale Fountains .
Et on se dit que trente ans après, les rives de la Mersey irriguent encore ce caractère musical exceptionnel et authentique qui a fait briller cette ville dans l’histoire du rock.
Vivement l’album !