Si si c’est encore l’été ! Ce n’est pas tout à fait fini. Alors profitons une dernière fois d’un moment d’hédonisme et d’allégresse sans prise de tête avec Zero 7.
Sorti il y a quelques jours chez Make Records, Simple Science est leur premier E.P depuis l’album Record en 2010. Exit le côté downtempo de ce disque précédent, nous voici en face d’un titre nettement plus groove et torride qui devrait faire fondre sans problème le dance-floor. Le cocktail est parfait : gazouillis d’arpèges de synthés, rythmique lourde et carrée, chant sans complexe qui monte dans les octaves et n’hésite pas à se faire choral. Des ingrédients qu’on a appris à savourer avec délectation chez Hot Chip et LCD Soundsystem.
Zero 7 est un duo de producteurs Electro Londoniens, Sam Hardaker et Henry Binns, qui ont enregistré en tant qu’ingénieurs du son Pet Shop Boys ou Robert Plant dans les années 1990. Réunis sous le nom de Zero 7 en 1997, ils ont déjà quatre albums à leur actif, tous très populaires en Grande Bretagne, depuis l’épatant Simple Things en 2001 jusqu’à Yeah Ghost en 2009. Record n’était en 2010 qu’une compilation de leurs meilleurs titres.
En panne de leur chanteuse habituelle Sia Forler occupée à sortir un disque solo, ils sont allés chercher cette fois un chanteur Australien, Danny Patt, pour revêtir les habits de lumière de leur musique, et se sont fait aider par le Californien Tommy Leonard pour l’écriture et les chœurs.
Simple Science compare les sentiments de l’amour à une réaction chimique. Et provoque en tous cas d’étranges décharges d’adrénaline et d’endorphine dans le cerveau de l’auditeur.
Un simple moment de bonheur.