Aujourd’hui voilà un post envoyé avec la vitesse de l’éclair et tendu comme une arbalète. Un peu à l’image de la musique jouée par Drenge, nourrie par une énergie brute et qui déferle en emportant tout sur son passage.
On ne reviendra pas sur l’histoire de ce duo de frangins du Nord de l’Angleterre, Rory et Eoin Loveless, que nous avons déjà développée l’an passé.
C’est surtout leur actu qui nous intéresse, avec l’annonce d’un deuxième album, Undertow, prévu chez Infectious pour le 6 avril , et la diffusion de leur premier single extrait : We Can Do What We Want.
Grand bonheur ! C’est l’occasion de vérifier que Drenge continue sa progression inexorable vers le firmament planétaire. Dans le fracas d’une pulsation rythmique rapide, sur des notes de guitares crépusculaires tout en distorsion, résonnent les incantations de Eoin qui hurle en mode répétitif le mantra « We Can Do What We Want ». Les fréres Loveless ont décrit ce nouvel album comme plus libre et moins abrasif que le précédent. D’accord, mais il reste quand même une acidité et une tension extrême dans leur son, qui les rangent encore dans un espace situé quelque part entre le punk rock des Sex Pistols et Nirvana. A la fois dense et dévastateur.
Une autre nouveauté importante à signaler : le renfort d’un troisième membre, leur copain d’enfance Rob Graham, qui joue de la basse sur 3 titres de l’album. Undertow est produit par Ross Orton un autre gars du Nord, basé à Sheffield et qui déjà travaillé avec Arctic Monkeys et Mia.
Le clip est aussi disponible depuis deux jours . Glauque et givré, il incarne un gang de bad-boys dans une version moderne d’Orange Mécanique (Stanley Kubrick/1972). Attention ! ça ne rigole pas.