C’est le (très très) gros évènement de la semaine : le Foals nouveau est arrivé ! Ou plutôt le premier single extrait de What Went Down, leur prochain album qui paraitra le 28 aout.
Cette fois-ci je ne vais pas me faire avoir. Comme promis il y a deux ans, je ne vais plus me précipiter pour démolir un album au vu de ses premier singles. Rappelez vous du changement complet de cap, entre le lance-flammes sorti pour incendier Inhaler à sa sortie en novembre 2012 , avant de classer Holy Fire meilleur album de l’année un an plus tard …
Car la première écoute de What Went Down va en déstabiliser quelques uns. Yannis Philippakis et ses acolytes ont décidé de hausser le ton. Tempo speed loin du math-rock groovy d’antan, gros son de guitares en distorsion, hurlements déchainés du chant. Voilà une ambiance apocalyptique et heavy plus proche de Queens Of The Stone Age et des Pixies que de Total Life Forever. Même le clip réalisé par Niall O’Brien fait frissonner de terreur.
Le but poursuivi par Foals sur ce quatrième album est de se rapprocher de leur son en concert, reconnu pour sa puissance de feu et sa sauvagerie, ce qui surprend d’ailleurs chez des garçons plutôt sages dans leur look et leur comportement. Écrit à Oxford fin 2014, enregistré au studio La Fabrique à Saint Rémy de Provence cet hiver (situé non loin d’Arles, où Van Gogh se trancha l’oreille, une région à la folie contagieuse ?), il est produit par James Ford (Arctic Monkeys, Klaxons).
Une chose est sûre : c’est le morceau le plus dur et intense jamais entendu chez Foals. On perçoit clairement la volonté du groupe de ne pas s’imposer de limites, de ne pas chercher à reproduire les trois albums précédents. « C’est l’album des extrêmes, qui atteint les profondeurs de la folie tout en montrant les plus belles pop-songs jamais écrites par le groupe » dit le communiqué de presse. On signe tout de suite en ne demandant qu’à le croire. En espérant que les 9 autres chansons de l’album seront à la hauteur des annonces.
Réponse dans deux mois. Patience …