En ce vendredi, jour de fin de semaine, c’est le moment d’ouvrir un vaste sujet de reflexion : est-ce que c’est si bien que ça d’être en weekend ???
Entre les excès de table ou de boissons, l’enrichissement de sa vie sociale et sexuelle, les nuits raccourcies ou les overdoses de sport, sommes nous vraiment heureux ?
Les musiciens rock ont par leurs chansons déjà largement répondu à la question par l’affirmative, et on ne compte plus les titres qui abondent dans ce sens. Citons au hasard Friday On My Mind des Easybeats , Friday I’m In Love de The Cure, Sunday de Sonic Youth, Sunday Morning du Velvet, I Don’t Like Mondays de Boomtown Rats ou le plus rare mais excellent W.E.E.K.E.N.D de Arling & Cameron.
Il est donc plutôt surprenant d’entendre Tacocat chanter de manière blasphématoire I Hate The Weekend !
Enfin pas tant que ça. Ce pétillant quatuor punk-rock de Seattle est habitué à fournir des chansons décalées et engagées, abordant des thèmes humanistes, féministes ou sociaux. Ici ils rendent hommage à tous ceux qui se coltinent un travail le weekend dans des bars ou des restaurants pendant que sous leur nez les clients se mettent dans des états lamentables et deviennent carrément méprisants et insupportables. I Hate The Weekend est le premier single de Lost Time, le troisième album du groupe en huit ans, dont la sortie est prévue le 1er Avril chez Hardly Art.
Produit par Erik Blood (Shabazz Palace), c’est un mix frais et stimulant de surf rock boosté aux vitamines punk. On tient là un tube irrésistible, fun et girly, intemporel, à la fois 60’s (The Ronettes), 80’s ( Blondie) ou 00’s (Best Coast). Voilà qui promet pour la suite de l’album à découvrir au printemps.
Tacocat se compose de Bree McKenna (basse), Emily Nokes (chant), Lelah Maupin (batterie) et Eric Randal (guitare).
On avait déjà adoré leur précédent disque NVM en 2014. L’attente de son successeur Lost Time n’en sera que plus émoustillante …