Voilà une petite gourmandise idéale pour l’été.
Actuellement le nom de Dream Wife circule dans les meilleures gazettes, et ce buzz très favorable pourrait bien les installer pour de bon dans la lumière. C’est un trio purement féminin, Anglo-Islandais, apparu de manière assez improbable. Dream Wife – d’après un film de 1953 avec Cary Grant – est au départ un projet de spectacle de l’Art-School de Brighton, une imitation déconnante de girl-band pour une performance filmée. Et surprise ! Rakel Mjöll (lead chanteuse au délicieux accent Islandais), Alice Go (guitare, vocals) et Bella Podpadec (basse, vocals) sont tellement contentes du résultat et de l’accueil de leurs premières chansons qu’elles décident de poursuivre l’expérience en devenant un vrai groupe.
Elles sortent en mars leur premier E.P, chez Cannibal Hymns, qui rafle la mise et les propulse sur les ondes de la BBC, dans les magazines qui comptent, et même sur scène avec The Kills, dont elles assurent la première partie de la tournée estivale. Enfin épisode ultime de leur envol , le label Lucky Numbers (Hinds, Darwin Deez) décide de les prendre sous son aile protectrice. Beaux débuts …
Elles jouent une pop punky, pétillante, mais tout sauf lisse. Leurs chansons pleines d’humour, provocatrices, dissimulent une fêlure profonde et vénéneuse. Écoutez par exemple les guitares cinglantes qui viennent exploser les doucereux « hou ha » des chœurs de Kids. Ou le chant incendiaire de Hey Heartbreaker dont la rythmique basse batterie est digne de la new wave New Yorkaise des eighties. Impressionnants et irrésistibles.
Cette étincelante triplette de pétroleuses se révèle une bien jolie promesse estivale. On en redemande.
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