Après une petite semaine de repos bien mérité, Toute l’ équipe de TheMusicalBox vous souhaite une BONNE ANNÉE 2016 !
Pour essayer de contribuer à la rendre la plus plaisante possible, nous allons avec détermination continuer à vous faire partager nos coups de cœur et découvrir des nouveaux venus formidables ou étonnants. Car malgré tout ce qu’on peut lire ou entendre sur l’air du « c’était mieux avant », la musique reste une source immense de plaisir et de curiosité…
C’est reparti pour une nouvelle année de découvertes musicales !
Saison 5 Chapitre 1 : voici Promise And The Monster.
Quelle meilleure destination hivernale que la Suède pour dérouler notre première chronique de l’année ?
Billie Lindahl, belle voix de sirène Nordique, est basée à Stockholm. Elle n’est pas née de la dernière neige. Avec déjà deux albums à son actif, cette chanteuse et multi-instrumentiste (guitare, flute, violon, orgue, xylophone) a dévoilé jusqu’ici un beau talent de musicienne adepte d’un folk onirique et fragile, digne de ses compatriotes Jose Gonzales ou Sarah Assbring (El Perro Del Mar).
Les choses deviennent sérieuses avec sa signature pour 2016 sur le label Bella Union, véritable dream-team doucement concoctée par l’ex-Cocteau Twins Simon Raymonde. Promise And The Monster va y publier son nouvel album Feed The Fire le 22 janvier. Il a été enregistré à la maison à Stockholm dans le petit studio-cave de son pote Love Martinsen, avec qui elle joue les morceaux et qui produit le disque.
Leur démarche musicale vise « à associer l’élégance des vieux enregistrements des sixties avec quelque chose de plus sombre et mécanique, comme si on jouait une chanson de Lee Hazlewood sur le meilleur des disques de Nico de la fin des 80’s ».
Il y a un peu de cela sur Time Of The Season, le premier single. Mais on y entend beaucoup plus. Des reflets gothiques irradient de ce titre mystérieux, entêtant et enchanteur. Des souvenirs hantés des grandes cérémonies occultes du passé de 4AD (Cocteau Twins, Dead Can Dance, Throwing Muses, Belly). Les arrangements de guitares sont somptueux, délicatement ourlés par des notes de glockenspiel. Et planant, au dessus de ce monde délicat, résonne le chant de Billie Lindahl qui raconte ses histoires merveilleuses, patchworks de lumière et d’obscurité, de naissances et de morts, de mystère et d’imaginaire, intimes et universelles.
Un début 2016 envoutant.
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