Notre découverte du jour nous propulse à Sheffield.
Luxury Death est né sur les cendres de Nai Harvest, duo local slacker-pop éparpillé façon puzzle l’été dernier après cinq ans de carrière par le départ de son batteur Lew Currie, envolé pour Copenhague pour suivre une formation de Master en Game Art, Design & Development. Resté tout seul, le chanteur et guitariste Ben Thompson embarque alors à bord son amoureuse Meg Williams (claviers). Sous le nom de Luxury Death, ils s’installent à Manchester et publient assez vite deux très bons premiers titres : Radiator Face en aout, puis I Feel Your Pain en septembre.
En ce mois de novembre, c’est le tour du troisième. Et il surpasse encore ses prédécesseurs. Painkiller est un intense moment de plaisir. Voilà une ritournelle pop irrésistible chantée à deux voix masculine et féminine façon Los Campesinos. Une chanson qui semble déjà un classique avec ses roucoulades mélancoliques, les guitares jangle en mode fuzz sur une rythmique plutôt 60’s. Un joli tube indie !
Initialement un projet très intime, très bedroom-pop, Luxury Death est déjà victime de son succès et contraint de sortir de sa zone de confort pour monter sur scène avec des premiers concerts. Pour l’occasion, ils se sont renforcés avec Tommy Stewart à la basse et Luke Rowland à la batterie.
Un groupe encore au stade embryonnaire, mais qui semble parfaitement profilé pour briller rapidement dans la lumière des espoirs à suivre.
Et une nouvelle pépite déterrée pour notre plus grand plaisir !
On nous reproche parfois la difficulté rencontrée pour se procurer nos sélections. Pour Luxury Death c’est ici que vous pouvez l’acheter, avec un joli pin-badge en bonus …
Les Mancuniens figurent en effet sur le petit label indépendant de Bristol Art Is Hard, connu par la qualité de ses packagings et pour avoir servi de tremplin pour les premiers titres de Splashh ou Joanna Gruesome.