EMBRZ, surnom du producteur irlandais Jack Casey, vient de nous faire parvenir via Soundcloud son nouveau titre (Silent).
Pas tout seul le bonhomme pour cette perle rare de pop plutot style lounge que dance floor (lol). Il s’est accoquiné avec Amy Rose, chanteuse australienne qui nous avait gratifié d’un titre sympathique l’année dernière (Awake Alive), pour nous livrer cette invitation musicale à la paresse. On se love dans le canapé et simplement, on se laisse aller à la rêverie. C’est vraiment cool The Musical Box !
Les Mary Onettes sont une figure importante de la scène pop scandinave, ils nous viennent de Jonkoping en Suède et depuis 2000 (signature en 2005 chez Sony/BMG), ils nous distillent une sorte de pop rock dreamy plus sympathique qui plait beaucoup à nos amis nordiques. Et c’est vrai, tout ceci est vraiment agréable aux oreilles.
En 2010 Popmatters écrivait « Il y a un mystère magique qui est impossible à ignorer, c’est grandiose mais jamais dominateur, les Mary Onettes ont atteint la maîtrise sonore ». Et là encore il y a une grande maitrise sonore pour ce titre qui invite au chant Maria Usbeck (Chanteuse de Brooklyn’s Selebrities). De la dream pop comme on aime qui porte en elle tout ce qui fait que l’on aime ce genre de musique (ou pas), a savoir chant plutot murmuré, beaucoup d’effets sur les guitares et bien sur des synthés sucrés très présents.
Ca y est, il est là, enfin presque le 4 mai il sera là ! En attendant les pré-commandes sont ouvertes (depuis dèjà un mois) ici.
Document pour les fans ou véritable pièce d’anthologie. je pencherais pour la deuxième proposition. Vous allez me dire que je ne suis pas objectif et peut être allez vous avoir raison. En tout cas c’est sur que Wayne et The Mission tiennent une place à part dans mon coeur. Mais ça vous le saviez déjà si vous êtes un habitué de The Musical Box, car vous avez lu mon 100ème post ou celui ci ou alors celui-là.
C’est un double DVD + CD qui sort aujourd’hui, filmé et enregistré lors des deux derniers shows de son énorme tournée en automne dernier au Trinity Leeds Camegie et Workington. C’est vraiment un monument que ce coffret qui contient plus de 50 titres, 5 heures de musique avec des interviews et autres extras. des titres phares de la carriere de Wayne Hussey et de The Misson (Wither On The Vine, Severina, Swan Song, The Bouquets & The Bows, Butterfly On A Wheel, Wasteland, Like a Child Again, …) mais aussi des reprises improbables tel que Careless Whisper et d’autres attendues comme Martha’s Harbour, & All Along The Watchtower.
Lors de sa tournée, il nous a fait l’honneur de jouer deux shows chez nous à Angers (France) où il fut éblouissant de talent, de professionnalisme, et de gentillesse à tel point que en bon fan que je suis, je lui avais transmis une liste d’un certain nombres de titres (35) que j’aurais aimé qu’il joue et bien ce fut fait à deux petites exceptions près (deux titres « sisterien »). Cette wishlist la voici et je ne doute pas qu’elle soit pratiquement complète aussi sur ce double DVD.
– Ain’t no prayer in the bible …
– Amelia
– A night like this
– Belladona
– Beyond the pale
– Birds of passage
– Butterfly on a wheel
– Christal ocean
– Daddy goes to heaven
– Deliverance
– Dragon fly
– Dream on
– Evangeline
– Father
– Grapes of wrath
– Heaven send’s you
– Kingdom come
– Like a child again
– Lithany For The Faithful
– Love
– Love me to death
– Lovely
– Martha’s harbour
– Naked and savage
– Neverland
– Severina
– Swan song
– The Bouquets then Bows
– The light that pours from you
– Tower of Strengh
– Unraven
– Wasteland
– Wither On The Vine
Wayne Hussey est un grand compositeur, un grand guitariste, un grand chanteur et un grand professionnel. Il est aussi maintenant un grand ami. Appréciez toute la sensibilité de l’homme à travers ce coffret et en même temps faites un tour dans les trois dernières decennies musicales du « gothrock » à la « rockballad ».
Wayne Hussey live in Angers – Photo E.Vanke
Wayne Hussey Backstage with G. & E.Vanke in Angers – Photo C.Rabin
Un album « Era » (le 2 ème) sorti depuis un petit mois chez No Pain In Pop, le temps de bien le digérer et hop un petit post dans notre Boite à Musique. Ce « petit » groupe alternatif anglais fondé à Londres en 2010 en est déjà à son deuxième album et un remaniement suite au décés de leur batteur membre fondateur en 2012.
Leur premier album avait déjà frappé les esprits en 2012 , encensé par la rock critique britanique, il était présent dans le Top Records NME ainsi que dans le Top Drowned In Sound’s Albums. Aujourd’hui c’est au tour d’Era de conquérir le monde et cela commence plutot bien puisqu’il est dans The Musical Box (humour !). Sans prendre la grosse tête on est quand même content de vous présenter ici une production d’un groupe en devenir. La bande à Linda Jarvis et Thom Hill a de beaux jours devant elle, à écouter absolument !
Rentrer d’un bronzage intensif des pieds au soleil d’Espagne et tomber sur le nouvel album de Death Cab For Cutie, quoi de mieux ? Ce n’est pas la première fois que les DCFC ont les honneurs de la Boite à Musique, mais cette fois ci c’est pour un album complet
Petit saut dans le temps !
1997, c’est l’année de formation du groupe qui découlait d’un projet solo de Ben Gibbard.
2015, l’année de sortie de leur 9 ème album, autant dire que ces jeunes gens ont déjà un solide bagage avec eux. Entre temps le groupe a évolué et a touché à tout ce que les musiciens curieux peuvent musicalement faire. Ce 9ème opus apparait ici comme un album de la maturité. Pour la première fois ils ont fait appel à quelqu’un d’exterieur au groupe en la personne de Rich Costey (Sigur Rós, Frank Turner, Muse, Foster the People, …) pour la production. Durant la conception de cet album Chris Walla annonça sa volonté de quitter le groupe mais continua à travailler sur l’album jusqu’au bout comme un membre à part entière, il s’agit donc bien là d’un albunm de DCFC. Le premier single de cet album « Black Sun » fut présenté fin janvier au travers des réseaux sociaux habituels, le groupe joua aussi plusieurs morceaux de cet album en live à Seattle le 20 janvier dernier bien avant (deux mois) la sortie officiel de l’album. Cet album quintescence du travail des DCFC est une superbe production que nous pourrions bien retrouver dans notre top ten de fin d’année car il n’y a pas que le Vanke qui en est tombé amoureux mais je me suis laissé dire que Zistor avait aussi un faible pour cet opus.
Un post qui ne sera pas trop long, c’est promis !
Mais ça avec moi ce n’est pas une surprise. Décidement l’Ecosse occupe mon esprit puisque après Life Model, ce sont encore des écossais, The Twilight Sad, qui ont l’honneur de la petite chronique passagère.
Je crois que l’on a jamais choniqué le même groupe à six mois d’intervalle, c’est que cela doit vraiment valoir le coup. Zistor c’était au moment de la sortie de leur dernier album en septembre dernier et aujourd’hui c’est le Vanke qui s’y colle et qui vient vous dire que le single inédit qu’ils viennent de sortir vaut aussi le coup, et pour enfoncer le clou un V.I.P fan de leur travail, j’ai nommé Robert Smith himself, nous offre en « face b » une petite reprise du morceau « There’s A Girl In The Corner » présenté ici même par Zistor. Que du bon vous disais-je. !
Life Model c’est un quintet originaire d’Ecosse, de Glasgow plus précisement. Ils sont tout jeune et le groupe s’est formé en 2012. les influences avouées des jeunes gens, Sophie Evans (chant), Chris Smith (guitare), Stuart Warnock (guitare), Joanne McCafferty (basse) and Michael McDonald (batterie) sont My Bloody Valentine, Slowdive et Curve avec des incursions du coté de Sonic Youth, Smashing Pumpkins et des Pixies. Catalogué noisepop/shoegaze, ils sont pour moi dans les meilleurs espoirs du rock écossais alternatif avec Thula Bohra groupe de quelques années leur ainé. Leurs productions sont autant de bijoux pop ciselés de main de maitre, incroyablement orchestrés et magnifiquement structurés. The Musical Box vous propose ici les deux derniers titres paru sur leur Soundcloud mais tous les morceaux sortis depuis 2013 sont intéressants. Ouvrez les oreilles et faites comme moi, découvrez avec ravissement ces titres.
Just you ! Un titre délicieusement 60’s qui vous fait basculer dans des souvenirs que vous avez, ou pas.
Je vais me faire lincher, car ce n’est pas une découverte !
Je vais me faire lincher, car c’est « Mainstream » !
Je vais me faire lincher, car ce n’est plus du rock !
Tant pis, je vais me faire lincher, mais je mourrais heureux. J’aurais glissé entre mes oreilles ce petit bijou musical qu’est le dernier album de Mark Knopfler. Je ne vous ferais pas l’injure de vous rapeller qui est ce jeune homme de 66 ans mais au cas ou vous l’ignoreriez cliquez ici !
Maintenant, posez-vous, baissez la lumière et laissez vous aller à déguster l’album en entier, je dis en entier car tous les titres couleront aussi facilement dans vos oreilles qu’un excellent wisky de 20 ans d’age dans la bouche de certains d’entre vous. Pour d’autres cela aura le gout d’une friandise à la guimauve mais finalement la guimauve on adore. Zistor parlait d’artiste se mettant à nu dans leur production, c’est le cas ici aussi. Sans se concerter nos deux posts se suivent et ce n’est peut etre pas un hasard ? Aurions nous envie tous les deux d’intimité, de sensibilité, et d’humilité …
Vous avez le droit de zapper ce post uniquement si vous êtes allergiques au marketing des « grandes » maisons de disques mais artistiquement et culturelement vous n’avez pas le droit.
Un premier single sorti en décembre (Asche zu Asche), un second (Sing) puis l’album maintenant, il n’y a pas à dire mais ça produit dur chez Blutengel et Out Of Line records.
Omen (Prémonition/Présage) est pour moi le plus abouti et le meilleur album de Blutengel. Ca c’est dit, donc maintenant un petit voyage dans la machine à remonter le temps ! 1998, Berlin Chris Pohl fonde le groupe, trio composé par lui même avec Kati Roloff et Nina Bendigkeit. Des qualifiquatifs allant de Dark-wave à l’Electropop sont apposés au nom de Blutengel afin de décrire la musique de ce groupe. Au fil des ans et des line-up changeants, surtout du coté des voix féminines (Gini Martin, Eva Polzing, Sonja Semmier, Constance Rudert, Ulrike Goldmann, Weingarten, Anja Milow), Blutengel égraine les albums (9 en 16 ans). Le troisième (Angel Dust) et le quatrième album (Demon Kiss) sont ceux qui apporteront la notoriété et assoiront le groupe dans un confort de travail. La « Dark Pop » étant le crédo du groupe il va de soit que le son du groupe peut surprendre les oreilles des purs « rockers » mais habitués que vous êtes aux propositions farfelus du Vanke, je suppose que beaucoup d’entre vous tenteront l’expérience de la diversité musicale (non, non, je ne parle pas de world music ici !).
Ha ! j’oubliais, la langue allemande pas toujours mélodique pour certains est très présente dans les compositions de Blutengel cela ajoute à la difficulté d’apprécier à leur juste valeur toutes les histoires d’amour, de mort et de vampirisme
Après avoir travaillé au sein du groupe pendant 10 ans (1992-2002), Sarah et Gert Bettens avaient laissé K’s Choice de coté. En 2009, suite à l’exploration d’autres chemins (en solo) ils avaient reformé le groupe pour nous servir « Echo Mountain ». Aujourd’hui ils sortent un nouvel album chez Verycords, sobrement (?) intitulé The Phamtom Cowboy. Quand je dis aujourd’hui, j’accélère un peu le temps car cela se fera le 24 avril. En attendant c’est un single qui vient égayer nos soirées, « Private Révolution ».
Ces derniers temps la famille Bettens s’est enfermée en Caroline du nord sous la houlette du producteur Alain Johannes (membre des Queens of the Stone Age) pour travailler. Ils ont écrit, et c’est la première fois depuis le début du groupe, à quatre mains cet album qui va résolument sonner plus rock que tout ce qu’ils ont pu faire auparavant. Le single ci dessous va surement vous mettre l’eau à la bouche ou plutot le son aux oreilles, à vous d’apprécier si ce retour de K’s Choice mérite sa place dans notre Boite à Musique.
On ne présente plus Muse tant ce groupe en faisant l’unanimité au fil des albums précédents en est presque devenu « Mainstream ». Si vous ne le savez pas encore le nouvel album « Drones » est prévu pour le 8 juin prochain mais déjà depuis le 23 mars le premier extrait officiel ‘Dead Inside » est disponible. Donc album en juin et marathon des festivals d’été, passage obligé pour nos rockers qui sont sur le podium des plus gros vendeurs.
Je suis fan du groupe depuis le début, et sous prétexte qu’ils ont du succès pourquoi devrait on s’en désintéresser surtout que ce morceau, teasing de l’album à venir, est plutot réussi et de très bonne facture. Du Muse dans le meilleur sens du terme. C’est sur c’est le grand écart au niveau de la notoriété avec quelques groupes que l’on vous présente ici quelquefois mais c’est justement de cela que nous sommes fiers dans notre Musical Box. Aujourd’hui pour moi le seul reproche que je puisse faire à Matthew Bellamy et ses acolytes c’est le gigantisme de leurs concerts, mais ça c’est la rançon de la gloire …
Une petite news qui me remplit de joie, car j’avais été très déçu par le dernier album de Depeche Mode. Le père Martin Gore, 12 ans après nous sort un album. Il sera tout instrumental et à l’écoute de ce titre il sera me semble-t-il très intéressant. Rien à dire de plus, sinon écoutez !
Déjà chroniqué en 2013 ce groupe nous revient aujourd’hui avec un nouvel album qui vient de sortir (le 5 mars) sur Fabrika Records.
Toujours sous influence, pour ne pas dire perfusion, cold wave 80’s, ce duo, Larissa Iceglass et William Maybelline, nous sert une synth-pop glacée et sombre, cela n’a pas changé depuis leur première apparition dans nos colonnes. Pour Lebanon Hanover, on peut y aller avec les adjectifs : minimal, nostalgique, lugubre, tortueux, détaché, lointain, cinglant, lancinant, synthétique, mélancolique, schizophrène, morbide, Lebanon Hanover c’est tout ça à la fois. Un condensé vous dis-je, du coup un brun de nostalgie, on se souvient, on allume le spot vert blafard, on écoute, et on aime (ou pas !). Heureux de vivre ? lol
Quelques explications. Du neuf, du tout neuf, du vieux, … c’est un peu tout ça à la fois.
Un album écrit en 2004 qui n’était jamais officiellement sorti pour des sombres histoires de largage par la maison de disque du groupe puis une bataille sur les droits, bref un umbroglio complet. Finalement c’est sorti à l’automne pour les US et le 16 février dernier pour l’Europe, ce qui vous vaut cette petite chronique.
New Disease, groupe formé entre autres par Mark « Gemini » Thwaite en 2002 lorsqu’il quitta le poste de guitariste de The Mission avec des anciens membres de Tricky, One Minute Silence et Queen Adreena entre autres. On retrouve ici (oui je sais c’est en anglais) tout ce qu’il faut savoir sur le groupe. Personnellement je suis un fan inconditionel du jeu de guitare de Mark « Gemini » Thwaite donc il est évident que je ne peux qu’apprécier New Disease surtout que le chanteur (Jacob Lee Bane) a la voix parfaite pour ce genre de musique. A l’époque David Bottrill (Tool/Muse/Peter Gabriel) and John Fryer (Nine Inch Nails/H.I.M) avaient fait un superbe travail de production. Sur cette sortie du label Armalyte Industries vous aurez droit à 11 titres bonus par rapport à l’original de 2004 et une toute nouvelle chanson « Ascent » qui, elle, date de cette année. Car bien qu’il n’ait pas été officiellement dissout, le groupe ne produisait plus rien de bien concret. Durant tout ce temps chaque musicien vaquait sur des projets respectifs. Donc aujourd’hui on est très heureux de cette sortie officielle et très content de découvrir ce nouveau titre « Ascent » avec « Like Rain » dans la play list de The Musical Box.
Si en prime vous voulez un bel objet de collection, le double CD Deluxe est en vente ici
Aujourd’hui , 2015 et un nouvel album dans les bacs. J’aime toujours autant et donc je vous en remets une petite couche. En fait je vais faire comme la dernière fois, je vais laisser un de mes collègues le faire à ma place car il l’a très bien fait.
– » Deux ans près « Fashionably Late », le nouveau groupe de l’ex-chanteur d’Escape The Fate, Falling In Reverse, revient dans les bacs avec « Just Like You », une travail paru le 23 février sous le label Epitph Records. Une Formule …. » – lire la suite
Moi je vais me contenter de vous livrer le son et de faire ma prog dans la playlist de The Musical Box. Vous savez bien que je suis partisan du moindre effort ! Alors bonne (re)découverte de ce groupe.
Encore un duo, c’est la mode en ce moment surtout chez nos amis US. Une chanteuse auteure compositeure Dia Frampton (ex chanteuse de Meg & Dia) a rejoint un compositeur de musique de film Joseph Trapanese pour former ce groupe du nom de Archis. Une petite signature chez Nettwerk records et hop un EP tout chaud (sortie le 18/02). Un petit truc qui attise nos oreilles et du coup une sélection pour notre playlist journée. C’est ça The Musical Box avec un Vanke très paresseux aujourd’hui !!!
Attention découverte (je me sens un peu dans la peau d’un explorateur), petite chose sympathique qui n’aurait surement jamais atteint mes oreilles sans la magie d’internet. Vue et entendue sur la CCTV soit la télé chinoise et rapatriée à porté de clics par mes amis belges Bart Van Huyck (Poesie Noire) et Luc Van Acker (Revolting Cocks) via un réseau social bien connu. Le hic c’est que je n’ai aucune info à propos de ce groupe, ni leur nom, ni le titre du morceau. Enfin il parait que tout est indiqué sur le visuel mais malheureusement c’est en chinois. Alors debrouillez vous ou contentez vous d’apprécier ce son innovant pour nos oreilles de rockeurs occidentaux.
Hello, juste une petite news au passage sans grand discours. Une remarque simplement, voilà encore un remix de MGT (Mark Gemini Twayne) plus qu’honorable. Un super boulot sur ce titre du groupe californien de Mark Allen (Hyena Motorcade/BloodPenny). D’ailleurs vous allez pouvoir comparer de vous même, avec cet avant/après que vous trouverez ci-dessous.
Pas vraiment dans le secret des dieux mais en grattant un peu par ci par là, je vous livre quand même le peu d’info récoltées à propos de Programm.
Ils sont quatre, Jackie Game, Jacob Soma, Mark Game et Andrew Reesor, ils sont de Toronto (Canada) et avaient sorti en fin d’année dernière un premier titre. Aujourd’hui c’est un EP 4 titres, au doux patronyme de « The Hand » qui sera disponible le 17 février. Pour féter ça et surtout pour etre visible sur la toile et autre diffuseurs d’images, notre quartet nous a peaufiné une petite vidéo de leur titre « Like The Sun ». Tout en noir et blanc comme leur musique d’ailleurs, que l’on pourrait qualifier d’atmospheric-shoegaze. Pulsation lente de synthé et de basse, batterie ultra compressée et parcimonieuse, voix etherée et sons de guitare lointains et planant à souhait. Tout ceci produit par Alexandre Bonenfant (Metz, Crystal Castles, Diamond Rings). Voilà en résumé le très bon son que nous livre ici Programm. De quoi avoir encore confiance dans les groupes de shoegaze. A suivre donc dans les années à venir.
Au fait ce titre est téléchargeable gratuitement et légalement ici. Ca c’est la cerise sur le gâteau !
Ca y est, on l’attendait depuis juin 2013, les Desperate Journalist sortent enfin leur premier album. Détecté donc en 2013 (il y avait eu une brève dans les Inrocks à l’époque) mais resté dans nos cartons depuis, voici donc le premier bébé de ce groupe qui sonnera à vos oreilles comme The Au-Pairs, ou encore comme The Passions (ça fera plaisir à Zistor).
Ce combo originaire du nord de Londres, composé deux deux filles (Jo Bovan au chant, Caz Hellbent à la batterie) et deux garçons (Rob Hardy à la guitare , Simon Drowner à la basse), est en accord musical avec leur look et leurs références plutot gothiques de la grande époque 80’s (de Joy Division à Siouxie en passant par les Cures et les Smiths).
A l’écoute de cet album, j’ai eu l’impression de me replonger dans ma période où deux groupes ne quittaient jamais mes platines, il s’agissait de All About Eve et de The Heart Throbs. Avec Desperate Journalist on a un mix revival de grande qualité remuant une tonne de nostalgie et en même temps apportant un nouveau souffle à ce genre musical. Surtout allez au bout de cet album, on ne descend pas en marche d’un express avant qu’il soit en gare !
Quatre belles éoiles de la part de Vanke (ça vaut ce que ça vaut) pour cet album.
Et pour les amateurs une belle interview du groupe : Desperate Journalist: “I write about painful situations from the past, taking control of them turning them into quite powerful statements”
Et on n’oublie pas les références, ça évite de courir après sur YouTube.
Je ne pouvais pas passer à coté du nouveau Prodigy ! Six ans sans production discographique ça fait long. Et le single qui annonce l’album est une tuerie.
Je vais me la jouer paresseux aujourd’hui, ou presque. De la lecture en voici, pour celles et ceux pour qui The Prodigy reste quelque chose d’inconnu ou de mal connu c’est ici et pour les plus curieux un petit article plutot sympa sur leur retour sur le devant de la scène « The Prodigy sont de retour et encore plus furibards« . Il est quand même réjouissant que cet article émane de FranceTv alors qu’une rapide écoute de ce titre de Prodigy nous conforte dans le fait que ce n’est pas de la musique très facile d’accès. A quand la même curiosité artistique sur les ondes télévisuelles française ?
On vient juste de remonter dans l’avion pour traverser le monde et aller rendre visite aux kangourous. Hé oui , c’est en Australie que nous ferons étape aujourd’hui pour écouter Bjear. Bjear un groupe déjà bien etoffé de cinq membres (Bear McKee, Dan White, John Day, Luke Vianello et Tom Montessi) qui nous vient d’Adélaïde.
C’est tout neuf tout chaud, ce petit morceau très orchestral a été enregistré dans le homestudio du groupe et nous raconte les vicissitudes des mois d’hivers (tiens il fait froid en Australie ?)
Ce n’est pas du « rock », mais c’est tellement beau et bien construit que ça mérite sa place ici dans nos news de début d’année. Vous le savez bien on entend de tout dans la Boite à Musique !
Allez, un petit dernier sur le WGW ou vous ne manquerez pas d’aller ce printemps, ne serait-ce que pour ce qui reste de The Chameleons, groupe mythique de la scène anglaise du début des années 80.
Originaire de la banlieue de Manchester (Middleton), ce groupe formé par Mark Burgess (chant, guitare basse), Reg Smithies (guitare), Dave Fielding (guitare) and Brian Schofield (batterie) reste dans la mémoire collective, entre autre, pour un superbe « début album » en 1983 qui est un monument de la culture post-punk et un must have dans la discothèque de tout amateur de musique rock (Script Of The Bridge).
Depuis, deux splits et deux reformations et un ex-leader qui vit (survit?) grace à un back catalogue qui tient encore la route près de trente ans plus tard.
C’est sur scène que Mark Burgess montre que l’esprit Chameleons n’est toujours pas mort qu’il survit contre vents et marées et qu’il survivra tant qu’il sera là. A voir donc sur scène avant qu’il ne soit trop tard !
En parlant de survivants les Damned feront aussi parti de la fête du 21ème anniverssaire de ce WGW, une grande figure eux aussi mais avec une heure de gloire dans la mouvance Sex Pistolienne de 1977. Considérés comme les signataires du premier single punk avec leur « New rose », les Damned ont au fil des années vogués vers des rivages improbables, improbable aussi leur présence encore aujourd’hui.
Un deuxième petit coup d’oeil sur cette programmation du Whitby Got Weekend spring 2015. Ce deuxième soir on va s’intéresser au versant US avecThe Cruxshadows et Bella Morte. Des états de Floride et Virginie, 23 ans et 18 ans d’existence (donc pas débutants du tout), futurepop et gothic (donc dans le coeur de Vanke), ca risque d’être une soirée sympatique sur cette scène du WGW. Encore une fois, si vous avez l’occasion de vous y rendre, n’hésitez pas car comparer à certains « gros festivals » le WGW est vraiment hors concours.
